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16:53, 25th April 2024 (GMT+0)

Chapitre V - Le testament d'Archibald.

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ewr
GM, 1116 posts
Thu 18 Jun 2015
at 15:29
  • msg #1

Chapitre V - Le testament d'Archibald

EWR:
Un campement est rapidement dressé, les aventuriers ayant retrouvé dans les dernières semaines des vieux réflexes qu'ils n'imaginaient plus avoir. Le sommeil profond et réparateur n'est perturbé que par quelques bruits d'oiseau ou autre bête, mais rien qui n'inquiète les quinquagénaires rompus.

 Au matin, la brume recouvre les environs, bientôt percée par les rayons d'un soleil blafard. Le vent la dissipe pour révéler les proportions du monstre vaincu la veille. Ses bois gigantesques sont impressionnant, et sa carrure dépasse largement les plus grands destriers qu'on n'ait jamais rencontré.

 Après avoir rassemblé leur bardas et leur butin, les aventuriers prennent la route du village. Ils arrivent à Pantruche après quelque cinq heures d'une marche soutenue, pressé de retrouver un peu de confort. Marcellus surtout semble un peu anxieux à l'idée d'avoir encore abandonnée son auberge aux novices.

 En début d'après-midi, le village apparait très calme, plus qu'à l'accoutumée.

Remo:
Si possible, l'elfe tentera de déloger les bois pour tenter de les ramener...un souvenir qu'il aimerait garder.

Rémolas prend le chemin du retour et en arrivant, salut les autres avant de se diriger vers la maison familiale. Il commence par aller voir son frère pour prendre les dernière nouvelles.

Marcellus:
Voyant Rémo dégager les bois, Marcellus intervient. "Dis-moi, tu t'intéresses aux bois?? J'pensais les monter sur les murs d'mon auberge.. Ils ont de la gueule..."

Arrivé au village, Marcellus montre des signes de satisfaction. Mais il faut déjà rendre compte de leur mission.

Hewitt:
Lorsqu'ils lèvent le camp, Hewitt, impressionné par la taille des bois, hoche la tête.
"En effet, cela donnerait très bien dans votre auberge, Marcellus".

Tandis qu'ils approchent du village, le vieux druide semble un peu surpris.
"Pas de marmaille bruyante dans les rues? Cela change de mes précédents passages..."

Jade:
Jade se surprend à rêver de retrouver sa cellule sombre et spartiate du monastère. Sa soif d'aventure n'est plus ce qu'elle a été tellement elle a parcouru de lieux insolites et différents ces dernières décennie. Un peu de repos sera le bienvenu!

Sylline:
Sylline passe une mauvaise nuit, une de plus. Son humeur est maussade au réveil mais lorsqu'elle réalise la taille de la bête qu'ils ont affronté dans la nuit, sa mauvaise humeur lui passe rapidement remplacée par un soulagement évident.

En chemin, la sorcière hausse les épaules en entendant l'idée saugrenue de Marcellus de décorer sa grande salle avec les gigantesques bois.

Tu veux faire fuir tes clients dès le pas de porte? Ou alors c'est encore une histoire de mâle pour montrer qui a la plus grande? Un souci de ce côté-là, Marcellus? Je te l'ai dit, j'ai des potions pour ça! D'ailleurs, je suis que ces bois seraient bien plus utiles une fois broyés pour faire des concoctions justement! dit la sorcière avec son élégance habituelle.

Sinon je ne vais pas m'éterniser au village, je partirai dès demain pour rendre les pierres au monastère. Remo, tu m'accompagnes histoire de négocier une petite récompense? Entre tes talents de beau parleur et mon décolleté, on ne devrait pas repartir avec les mains vides, hihi! lance Sylline à l'elfe avec un clin d'oeil grivois.

Avant d'arriver au village, elle suggère de vérifier si leur butin est toujours là où ils l'ont caché.

Lorsque le groupe approche du village et remarque le calme inhabituel, la sorcière fronce les sourcils.

Que se passe-t-il? La vieille Berthe a enfin cassé sa pipe? dit Sylline sur un ton faussement provocateur mais qui cache une véritable inquiétude.

ewr:
Sylline retrouve le butin là où il avait été laissé, dans une souche creuse à l'abri des regards, sous les ronces et les fougères.

 On traverse des vergers bien calmes avant d'arriver sur la grand route, et jusqu'à l'auberge on ne croise âme qui vive. On entend cependant des bruits dans le village, une hache ici, un nourrisson là, indiquant qu'il n'a pas été déserté. Quelques cheminées fument d'ailleurs, et notamment celle de la Bouquetine.

 Quand ils arrivent dans l'auberge, ils sont accueillis par le brave second de Marcellus, qui grimace en entendant la remarque de la sorcière. L'humour noir n'est pas sa tasse de thé visiblement.
  "Pis, madame; bien pis. C'est le vieux père Richevaux qu'a cassé sa pipe... Cette nuit, on se figure."

 Sans attendre de consigne de la part du patron, il tire une cruche de bouquetine verte bien fraîche et commande le plat du jour en cuisine pour que les aventuriers se requinquent un peu.
  "C'est bon d'vous revoir entier, patron," dit-il simplement en posant la lourde cruche et cinq bocks sur la table.

 Les clients de l'auberge sont tous des étrangers, attablés devant leur repas. Aucun habitué n'est accoudé au comptoir --il est bien rare de le voir ainsi...

Marcellus:
hc: on est revenu directement au village?? je croyais qu'il y avait un autre village où on devait rendre les gemmes. non?

ewr:
ooc: un autre village a été approché, celui qui avait mis en place le barrage, mais vous n'aviez rien à y faire de particulier. L'investigateur que vous aviez croisé au départ à l'auberge avait parlé de gemmes volées à la préfecture, et d'autre volées dans un temple plus loin au nord. Dans les deux cas, le chemin le plus simple est de repasser par votre village pour rejoindre la grand route.

Remo:
L'elfe répond à l'aubergiste alors qu'il ramène les bois; "Bien en fait, je pensais les faire aranger par mon frère pour ensuite te les offrir pour l'auberge...faut croire qu'on pense pareil!"

OOC: Est-ce que j'était arrivé à aller voir ma famille ou j'étais avec les autres à l'auberge. Voir mon post précédent. Merci!

Sylline:
La nouvelle de la mort du prêtre coupe la chique de la sorcière qui reste muette quelques  secondes. Sylline respectait le prêtre, surtout pour ce qu'il avait fait pour Jade. La sorcière se tourne justement vers son amie, le regard triste, puis pose la question qui la taraude au serveur de Marcellus:

De quoi est-il mort? Il semblait pourtant en bonne santé à notre départ...
Et puis c'est quoi toutes ces nouvelles têtes autour?

Marcellus:
Marcellus court presque jusqu'à son auberge tellement il est pressé de la revoir.

Il remarque tout de suite que quelque chose a changé et que sa clientèle est un tant soit peu différente. Peut-être des étrangers mais en tout cas pas ses clients habituels.

Il salut Gobain avec plus d'entrain qu'il n'avait d'habitude et va dans la cuisine saluer le reste de l'équipe. Il s'assure d'un regard que tout va, puis retourne voir ses compagnons.

Il remercie Remo de sa proposition et rigole à la blague Sylline. "Hey Gobain, on va prendre une table. Peux tu nous servir à chacun la meilleure cervoise du Comté?.. La Bouquetine il s'entend, haha.."

Il invite les autres à table. "Bon, ça fait du bien d'être à la maison, mais quelle nouvelle que la mort de Richevaux!"

ewr:
Rémo s'éclipse dès l'arrivée au village pour prendre des nouvelles de sa famille. Son père est plutôt froid, comme à l'accoutumée. Son frère lui explique immédiatement la principale nouvelle du jour; l'abbé Richevaux est sur son lit de mort. La plupart des gens du village en parlent déjà au passé, mais certains persistent à rester à son chevet, convaincus qu'il n'a pas encore dit son dernier mot.

 A l'auberge, les nouvelles têtes ne sont pas denrées rares, colporteurs, bardes, marchands, voyageurs... il y a toujours raison à se trouver sur la route, et nombreux sont ceux qui cherchent le confort de la Bouquetine avant d'attaquer l'ascension des Monts Gris.
 L'absence des têtes habituelles est en revanche plus surprenante ; on les imagine terrés chez eux, n'osant s'adonner à la boisson (si souvent réprimée par l'abbé) alors qu'il vient de passer de vie à trépas. Certains sont sans doute au temple, priant pour le salut du regretté.

 Gobain distribue les bières et les assiettes de gratins aux lardons. A la question de Sylline, il répond :
  "Ben, l'était pas tout jeune, l'abbé. J'crois bien que c'est Véreine qui l'a trouvé, tout mort dans sa sacristie, hier soir après les vêpres."

Sylline:
En comprenant que l'abbé est mourant mais pas mort, Sylline se lève aussitôt, agrippant au passage le bras de Jade.

On y va tout de suite, on peut peut-être aider!

La sorcière jette un mauvais regard au reste du groupe, attablé autour de leur Bouquetine.

Et vous, continuez à boire, c'est ce que vous faites de mieux! lance Sylline sur un ton accusateur.

Pourquoi une telle réaction? Allez savoir avec cette femme...

Hewitt:
Trop habitué à sa vie d'ermite, Hewitt n'éprouve pas le besoin de rester dans l'auberge. Surtout avec autant de visages inconnus.

De plus il peste toujours de ne pas pouvoir emmener Bigsby.  Aussi, lorsqu'il devient clair que le vieux prêtre n'est pas encore mort, il décide de suivre les deux femmes.  Ses talents d'herboriste et ses connaissances seront peut-être utiles.

"Attendez moi! Je n'ai pas des guibolles aussi grandes que vous!"

Marcellus:
"Humm!!" fait Marcellus visiblement agacé à l'idée de quitter son auberge. Néanmoins, si le prêtre était encore de ce monde, il fallait lui rendre visite.

"Bon, Gobain, désolé, je m'absente pour aller voir l'abbé. On repasse dans un moment." dit-il à son employé. En se levant, il ne peut s'empêcher de boire une dernière rasade de sa 'bouquetine'.

Il sort de l'auberge et suit le groupe.

ewr:
Les Bouquetines à peine entamée, et les assiettes pas même touchées, le groupe détale à nouveau ! Un peu penaud et visiblement confus, Gobain marmonne :
  "J'vous garde ça au chaud alors..."

 Alors qu'ils avaient bien mérité de mettre les pieds sous la table, les cinq quinquagénaires se retrouvent donc à doubler le pas pour rejoindre la maison du prêtre, derrière le temple de Pélor.

 Jade connait très bien les lieux, y ayant vécu une partie de sa vie. Les autres aussi sont familiers de l'endroit, l'abbé accueillant souvent ses ouailles dans son logis. Hewitt et Sylline sont sans doute ceux qui se sentent le moins à l'aise dans la chaumière.

 Deux femmes sont assises dans la pièce principale, priant devant une tasse de tisane. Béluse et Prinvêche, deux grenouilles de bénitier qui n'ont jamais raté un office depuis qu'on se souvienne. Elles semblent surprise de voir le groupe débouler ainsi.
  "Heu, bonjour..." commence la première.

 La porte est ouverte sur la chambre du vieux prêtre. Il git sur son lit, en tenue de malade sous ses couvertures, le teint livide et sans expression. A son chevet, une dame plus âgée lui tient compagnie ; c'est Phylandre, une dévote qui depuis cinquante ans participe à l'entretien du temple et cuisine pour le vieil abbé.

Remo:
L'elfe salue sa famille; "Je vais aller voir le prêtre pour lui faire mes au-revoir Père. Sache que les monstres d'os qui hantaient la forêt ne sont plus, leur maître nécroman est mort. C'est possible que je m'absente quelque jours pour aller à a sainte-église de Pélor au village proche. Nous avons retrouver leurs pierres qui avaient étés dérobées.

Frérôt, si jamais tu peux mettre tes talents pour mettre ces bois..." Rémo lui remet le panache "...sur une plaque, ce serait un cadeau pour l'aubergiste. Ils ornaient le crâne du dernier skelette rencontré. Je te dédommagerai bien sûr!".

Avec une bise à sa mère il se met en route pour aller voir l'abbé et croise le reste du groupe par la même occasion. Laissant les autres prendre les devants, il demande au grenouilles de lui raconté ce qui s'est passé exactement pour que le vieil homme en arrive à ce point.

Sylline:
Par habitude, Sylline lance un regard noir aux deux femmes, ainsi qu'à 'la bonne du curé'. Leur inimitié est longue et complexe mais la sorcière se retient d'en rajouter aujourd'hui.

Sylline s'approche de l'abbé et commence à l'examiner, sans prêter attention au regard outragé de Phylandre.

Bon, alors il s'est passé quoi?demande la sorcière, visiblement impatiente.

Marcellus:
Marcellus regarde l'abbé. A-t'il été empoisonné?? Il était en bonne forme la dernière fois que je l'ai vu... se demande t'il.

Il laisse les autres examiner le corps mais insiste auprès des attendants pour en savoir plus.

Hewitt:
Une fois que la sorcière a terminé son inspection, Hewitt pousse un peu des coudes les 'gardiennes' pour accéder lui aussi au patient.

La mention de poison par Marcellus l'inquiète un peu.  Surtout au niveau de la durée d'action. S'il s'agit bien d'un poison, il connait quelques bénédictions de la nature qui pourraient remédier à un tel état... mais il faudrait que le vieil homme tienne encore jusqu'au lendemain...

ewr:
Le frère de Rémolas accepte de bon cœur de s'occuper du panache. Il le montera sur un beau support en chêne. L'elfe rejoint ses compagnons qui sont déjà aux chevets de l'abbé mourant.

 La vieille bonne du curé répond à Sylline par un haussement d'épaules, qui semble dire "c'est la vie".
 C'est Prinvêche qui prend la parole: "Le Radiant l'a rappelé à lui... il était malade puis longtemps, mais gardait les apparences..."

 Le diagnostic de la sorcière et celui du druide concordent. Le vieil abbé est dans un semi-coma, peut-être entend-il ce qui se passe autour de lui, mais il semble bien incapable de communiquer. Par moment, ses paupières semblent frémir, mais rien de plus. Il est blême, froid, et visiblement faible.

 Phylandre semble déçue qu'on révèle l'état de santé du prêtre. La vieille cuisinière aux joues rondes et rougeaudes semblent bien incapable de ressentiment cependant, elle marmonne comme une mélopée :
  "L'était ben malade, voui. C'est les tripes qu'allaient pû... Des mois qu'y touchait à peine sa bolée..."

 Soudain, la main de l'abbé s'anime! Il gratte péniblement sur les draps, et ses paupières s'entrouvrent à peine.
 Les trois dames qui lui tenait compagnie (et qui visiblement avaient abandonné l'idée de le voir rouvrir les yeux) sursautent et se signent en jetant un regard plein d'espoir au ciel.

 Hélas, rien de plus... et les deux bigotes soupirent.

Remo:
L'elfe regarde le vieil humain puis les autres dans la pièce...la vieillesse...c'est le sort qui vous attend tous...et je serai le seul qui restera pendant des siècles encore quand vous aurez disparus, vivants seulement dans mes vieux souvenirs...

il sort un petit bout de fusain qu'il se sert pour tracer ses cartes avec un morceau de parchemin. Il emprunte un tome à surface rigide sur la tablette au mur du vieil homme.

Il place le tome avec le parchemin sur le matelas et sous la main du vieil homme et le fusain ensuite entre ses doigts; "Père...dans votre main...écrivez ce que vous voulez nous communiquer, nous vous aiderons".

Se retirant un peu, il s'approche de Jade; "Dis...tu sais où la Lance est planquée? Faudrait peut-être vérifier..."

Sylline:
Sylline est méfiante par nature, le résultat de tant d'années à subir les préjugés des bien-pensants de tout bord. Et la sorcière est encore plus méfiante en présence de ces grenouilles de bénitier.

Sans peur d'offusquer les trois femmes, Sylline incante un sort mineur mais o combien utile, qui lui permet de détecter toute forme de poison. Elle inspecte à nouveau le prêtre, sa nourriture, sa boisson, etc...

OOC: detect poison

ewr:
A la déception de Sylline, le sort ne révèle rien d'empoisonné, ni dans le corps du prêtre, ni dans ses affaires, son assiette ou sa cuisine. Sa vieille compagnonne ne proteste pas, mais les deux autres fustigent la sorcière du regard lorsqu'elles se rendent compte qu'elle utilise de la magie. Non qu'elles comprennent de quoi il s'agit, cependant.

 Rémolas fait tout les préparatifs pour permettre au curé d'utiliser sa main, mais il est trop faible. Il serre des doigts blancs sur le fusain, mais parvient à peine à tracer une ligne sur le parchemin.

 Péniblement, il entrouvre les lèvres et murmure quelque chose d'inaudible.

Hewitt:
Lorsque le vieil homme tente de parler, le vieux druide tend l'oreille de son mieux, profitant de sa petite taille pour se faufiler au plus près.

ewr:
Malgré les efforts du prêtre pour murmurer plus fort et l'attention redoublée du gnome, il ne parvient pas à communiquer.

Jade:
Jade est bouleversée par cette terrible annonce! Blême elle semble comme pétrifiée. Son mentor, presque son père est au bout de sa vie terrestre. Impossible. Elle l'aurait cru immortel...
Les vociférations de son amie la rappelle à la réalité et elle se lève pour aller voir ce qui se passe et surtout s'il reste un souffle de vie alors il reste un espoir!

Arrivée sur place, elle marque une courte pause pour regarder son vieux Maitre mourant. La douleur et le chagrin lui pénètrent les entrailles et les larmes lui montent aux yeux. Il embrasse du regard l'assemblée en fronçant les yeux.

Ecartez vous. Ecartez vous maintenant!...
Le ton est monocorde et ces paroles prononcées simplement mais de façon suffisamment inhabituelle, avec une froideur si palpable, que personne ne se dresse entre elle et son maître. Près de lui elle lui prend les mains, ces mains qui sont si froides entre les siennes. Elle lui baise délicatement le front et lui caresse tendrement la joue. Elle sourit faiblement.

ô mon maître mon guide mon ami. Se pourrait il que le Radiant vous appelle à vous? Pourquoi maintenant?... Une nouvelle vie s'offrir à vous, sans souffrance, sans peine... Je sais que vous ne voudriez pas que je sois triste mais je ne suis qu'une simple mortelle et mon coeur saigne de vous voir dans cet état, et mon âme tremble de se trouver orpheline ici bas, de perdre cette lumière à suivre, comme une gamine privée de ses parents...

Elle sanglote alors à chaudes larmes la tête enfouie sur la poitrine du prêtre. Ces moments de déchirements semblent durer des heures mais elle se redresse.

Mais vous êtes encore des nôtres et peut être le Radiant nous confronte à une nouvelle épreuve. Je ne faillirai pas!

Elle ravale ses larmes et examine son vieux maitre afin de déterminer s'il n'existe pas d'autre diagnostic possible que la "simple" vieillesse.
Ignorant également les bigotes, elle incante un sort de soin.

ewr:
Les aventuriers sont unanimes dans leur refus de la mort du vieil abbé. Mais le diagnostic est sans appel, et malgré tous leurs efforts ils ne parviennent pas à trouver une autre cause que la longue et discrète maladie pour expliquer l'état du vieil homme.
Ils se retrouvent alors dans leur désir de négocier avec la camarde quelques instant de plus dans le monde des vivants pour le guide du village.

Le sort de soin redonne des couleurs aux joues du malade, mais cela semble bien dérisoire devant l'inexorable progression de son affliction. Néanmoins, la pure énergie divine mêlée aux douces paroles pleines d'espoir de Jade semble lui permettre d'elever la voix, ne serait-ce que pour quelques mots :
"Gnnn... La lance... clé... d'Archibald..."

Chaque mot semble être une souffrance, malgré cela il garde un sourire bienveillant et ses yeux à peine entrouverts semblent fixés sur Jade.

Marcellus:
Marcellus se recule pour laisser la place à Jade, qui était très proche du vieil abbé.

Il lui semble que celui-ci est bien mal en point et qu'il n'y a plus grand chose à espérer, aussi est-il surpris quand il entend ses murmures sur la Lance.

Sylline:
Sylline essaie d'entendre les quelques mots balbutiés par l'abbé.

Archibald…


ewr
GM, 1117 posts
Thu 18 Jun 2015
at 15:36
  • msg #2

Re: Chapitre V - Le testament d'Archibald

J'ai consolidé les messages dans un nouveau thread, pour faire plus pro.

 Sylline se creuse les méninges, cherchant à relier le nom d'Archibald à l'abbé ou à la lance. Rien d'évident ne lui apparait... Le nom est quelque peu désuet, mais pas rare au point de ne faire référence qu'à un individu...

 En tout cas, pas de magicien célèbre de la région, ni de fondateur mythique du village, ni d'oncle parti au sultanat pour y faire fortune.
Jade
Moinesse, 370 posts
Respecte la Vie et la Vie
te respectera
Thu 18 Jun 2015
at 16:35
  • msg #3

Re: Chapitre V - Le testament d'Archibald

Jade fronce les sourcils en reniflant.

Elle semble surprise par les quelques mots prononcés.

Archibald? La Lance? Où est elle? C'est la Clé de quoi?...

Elle hésite entre poursuivre ses questions et laisser le vieil homme se reposer...

Est ce que ça dit quelque chose à Jade cet Archibald? Quelqu'un de l'ordre? un ami ou parent de l'Abbé? Un personnage de livre?
Remo
Filou, 288 posts
Thu 18 Jun 2015
at 17:11
  • msg #4

Re: Chapitre V - Le testament d'Archibald

L’elfe se rapproche un peu de l’homme, levant la main pour demander le silence aux autres. Il ferme les yeux et se concentre sur les mots qu’ils entend de l’abbé.

Se faisant, il cherche parmis ses souvenirs pour des détails qui pourraient éclaircir les choses.
Marcellus
Aubergiste, 418 posts
Thu 18 Jun 2015
at 18:44
  • msg #5

Re: Chapitre V - Le testament d'Archibald

Marcellus considère que l'abbé doit être laissé seul et mourir près des siens.

Il dit aux femmes qui l'ont entouré: "Je.. Mesdames, je compatis à votre douleur. Vous.. venez donc à l'auberge un de ces jours.. je serai heureux de vous accueillir et de discuter avec vous."

Il adresse une prière silencieuse et sort le plus silencieusement possible de la pièce avant de marcher rejoinder son auberge.
ewr
GM, 1119 posts
Thu 18 Jun 2015
at 19:53
  • msg #6

Re: Chapitre V - Le testament d'Archibald

 C'est avec beaucoup d'efforts que l'abbé parvient à contrôler ses crampes, son visage est crispé et il finit par articuler :
  "L'hôtel... "

 Ses yeux se referment prestement et son souffle est à nouveau court, très court...

 Les femmes qui ont accompagné le vieux prêtre pendant une partie de sa vie et dans ses derniers instants semblent touchées par les mots de l'aubergiste. Phylandre se rapproche du chevet et prend la main du mourant dans les siennes.

 Rémolas se souvient de plusieurs Archibald dans les histoires locales --un ancien magistrat de la préfecture, un barde nain de petite envergure, un chasseur de monstre disparu il y a longtemps-- mais aucun n'est lié directement ni au village, ni à l'abbé Richevaux.
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