Quévillion
Le Frère Thomas regarde les chariots à la suggestion de Sauldan: “Ah? Pas bête…pas bête du tout. Oh! Huff…hufff…C’est une sacrée allure que t’as! J’ai ma vieille armure de chaine en dessous de ma toge, mais elle devrait bien…hufff…faire l’affaire. Un bouclier?! Je savais que j’avais pub…hufff….hufff…oublié quelque chose….”
Ser de Griff retourne son écuyer au campement et semble un peu découragé par la tenue du Frère Thomas. Lorsque vient le temps de la bénédiction, il somme ses hommes de prêter attention et prend sa lame pour mettre la pointe en terre et met son front sur la garde et perd en prière quelques instant. Sa longue cape orange frappé du symbole de Pelor recouvre sa forme.
Purificatrice Valeria arrive sur un magnifique cheval blanc. Vêtue de ses plus belles robes jaunes de prêtresse, on peut apercevoir une armure polie sous celles-ci. Bouclier et masse sont à ses côtés; “Bonjour Frères Sauldan et Thomas, que la Lumière vous bénisse…les prières du matin sont déjà faites? Excellent, nous pourrons partir, si toute la troupe est présente Ser de Griff…à vous l’honneur de nous mener”.
Gregor passe voir Sauldan discrètement alors que les hommes se préparent et murmure...
Un peu plus loin, la voix de Ser de Griff se fait entendre; “Caporal! Ceci n’est pas votre unité, vous ne devriez pas être ailleurs au lieu de déranger les rangs?”
“En fait Capt'aine, l'Grand Purificateur, m’a donné l’ordre de voir à c’que les hommes soient prêt dans l’heure….m’assurais qu’eux-ci l’était”
“Il parlait assurément de ceux au camp principal!”
“Ah vous croyez?…p’tête bien qu’vous avez raison! J’y vais d’ce pas Capt’aine. Bonne route!"
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Le Halfing se présente aux nains et commence à monter sur leur chariot; “Salut! Les autres chariots sont un peu plein, je ferais le voyage avec vous? Je me ferai tout petit, je vous le promet."
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Jakna s’approche du 2e prêtre et voit que c’est un humain dans la soixantaine. Si dans sa jeunesse il était probablement un colosse, aujourd’hui le temps a fait des ravages; au-dessus des six pieds, son ventre est énorme et il semble avoir de la difficulté à retrouver son souffle simplement qu’en plaçant le matériel dans son wagon. Une toge de prêtre - par–dessus une vieille armure de chaine est son seul habillement. D’un sourire franc il accueille la naine; "Vous devez…hufff…vous devez être Dame Jakna. Que la Lumière soit avec vous et …hufff…vos compagnons. Je suis Thomas, prêtre….hufff…prêtre de Pelor.
Alors vous cherchez une…hufff…enclume et la boutique d’un…hufff…forgeron? On vous aidera bien…n’est-ce pas les SÂœurs?” Jakna voit aussi cinq nonnes de tout âges dans le chariot, chacune lui souhaitant un bonjour et confirmant les dires du prêtre.
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OOC: À moins qu’il y aie autre chose, le petit groupe se met en route.
Ser de Griff ouvre la marche, faisant office d’éclaireur de temps à autre, ensuite vient le premier wagon conduit par Frère Thomas. La purificatrice Valeria chevauche à ses côtés et 3 soldats lui servent d’escorte. Le second chariot est conduit par un autre soldat, et est accompagné de ses confrères, se plaçant autour de leurs protégés. Un archer est sur chaque chariot. Les nains suivent avec la Sentinelle Adhanna et Silmus.
Au loin, le convoi principal est aussi en route. Et le petit groupe se retrouve seul dans les contrées abandonnées.
Pendant près de deux heures, ils traversent une prairie. Plus loin se dessine une forêt. La pluie n’a toujours pas cessée et la lumière est rare. De Griff fait le point lors d’un court repos; “D’après le rapport d’éclaireur, on aura plusieurs heures à traverser la forêt, faudra faire attention de ne pas s’égarer. Une fois dans le boisé, on devrait marcher une trentenaire de minutes avant d’arriver à un ruisseau. En remontant la berge vers le courant, il a une ancienne route et un gué de pierres. Une fois traversé, on suit la route et on devrait arriver pour le coucher du soleil à Quévillon.
Le rapport date de 5 jours, mais ça ne devrait pas avoir changé; quelques habitants à l’entrée du village abandonné. La chapelle et autres plus gros bâtiments vers le centre. De ce qu’il a pu savoir des gens, rien d’importance à signaler, sauf des brigands à l’occasion…mais comme ces gens n’ont pratiquement rien et vivent de leurs terres…les vauriens les laissent tranquilles quand ils passent."