Re: Au-delĂ des montagnes (sauvage/mouvement/feu, 1622)
{les vacances sont terminées, on va pouvoir jouer plus intensément :)]
Vous campez Ă l’orĂ©e de la forĂȘt, ou peut-ĂȘtre mĂȘme suffisamment loin pour ne pas ĂȘtre surpris, prĂšs du torrent. L’esprit de Sabera, poussĂ© par le souffle des vents invoquĂ©s par Minsc, se dĂ©tache de son corps et vole au-dessus du torrent, mais seuls AardĂźn et Gadjila le voient. Maintenant, c’est Plouf qui maintient le corps de Sabera, et sa conversation n’est pas trĂšs riche, Ă moins que vous ne parliez la langue des esprits ou la langue de l’eau.
Un Âil sur la forĂȘt sombre qui cache la vue Ă Shoo-keith, vous passez votre nuit, Plouf couchĂ© en rond contre le grand lama. Au petit matin, alors que vous vous rĂ©veillez un aprĂšs l’autre et remplissez vos outres Ă la claire et fraĂźche eau du torrent, Sabera revient. Elle a accompli son devoir envers Femme-Grenouille qui lui a confirmĂ© qu’il y a aussi dans les Landes Sauvages des esprits de l’eau, mais d’une autre sociĂ©tĂ© spirite. Son corps est reposĂ©, mais son esprit aurait besoin d’une petite sieste. Elle peut ĂȘtre satisfaite, son pouvoir de saut est toujours actif.
Il vous faut maintenant traverser cette forĂȘt. Selon Gerag Midem, ça vous prendra la journĂ©e. Hugin constate qu’elle s’Ă©tend en s’Ă©vasant vers le nord et s’arrĂȘte au sud sur les contreforts de la montagne. Il n’y a effectivement pas de chemin plus direct.
Depuis deux jours il fait beau et mĂȘme chaud. C’est un bel Ă©tĂ© comme on en a parfois en Sartar, et la forĂȘt apportera une ombre et une fraicheur agrĂ©ables. Mais les Praxiens y sont mal Ă l’aise car ils ne connaissent pas de forĂȘts si profondes dans lesquelles leurs bĂȘtes ne peuvent pas galoper. La derniĂšre fois que vous en avez cĂŽtoyĂ© une, il en est sorti une meute de chiens du chaos.
[je me rĂ©serve la possibilitĂ© d’utiliser votre ability « culture praxienne » comme dĂ©faut, voire « claustrophobe » de Sabera si je le juge utile].
Hugin et Shoo-Keith Ă©tant d’une faible utilitĂ© car ils devraient percer l’Ă©pais feuillage des leurs yeux, c’est Frichti qui ouvre la route, assistĂ© par Plouf, pendant que Sabera, allongĂ©e sur son lama, pique un court roupillon.
La traversĂ©e est lente, les broussailles, les pentes raides, les ruisseaux vous gĂȘnent, mais vous avancez, parfois en zigzag, et Hugin peut, au-dessus des feuilles, vous indiquer l’ouest. En fin d’aprĂšs-midi, Frichti se fige et feule, le poil hĂ©rissĂ©. Devant lui, Ă quelques mĂštres, flotte la figure diaphane d’un esprit ou d’un fantĂŽme, allez donc savoir, Ă l’apparence d’un babouin. Il observe Frichti et Plouf en silence, puis disparaĂźt dans les frondaisons.
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