Sabera:
In reply to Maistre Zit (msg # 93):
Sabera cherche l'esprit de la rivière pendant un moment...
Entre Plouf, la société de Femme-Grenouille et son affinité, Sabera n'a pas de mal à trouver des esprits aquatiques insignifiants et timides qui se cachent car ils ne la connaissent pas. Mais elle peut tout de même s’enquérir de la position de l’esprit-rivière. Celui-ci est en fait partout et tu sens sa présence, mais il reste cependant méfiant et évite ton contact. Alors pour le moment, il te boude et tu ne sais pas trop pourquoi (je n’ai de cesse de tirer des 1 pour vos oppositions). Tu sais cependant que les esprits sont assez méfiants vis-à-vis des étrangers mais peuvent être amadoués avec des services ou des sacrifices. Il faudra réessayer plus tard, car pour le moment vous avez de la visite.
L’homme vous rejoint bien plus vite que prévu, comme s’il courait aussi vite qu’un lévrier. Il se remet au pas peu avant de vous rencontrer, absolument pas essoufflé. Il n’a pas l’air agressif. Le faucon tournoie autour de lui, le chien de chasse ressort des joncs pour le rejoindre et un deuxième chien, très massif, comme ceux qu’on utilise contre les loups ou les ours, l’accompagne.
Il porte des vêtements de peau primitifs, même selon les critères praxiens : des mocassins, une culotte courte de peau, un gilet de peau. Ses armes : une grande lance, un javelot, un petit arc et une hachette, sont toutes de pierre. Un petit bouclier de peau est accroché à son dos, avec un gros sac.
Il a une longue barbe blanche ébouriffée et semble vieux, très vieux, si vieux qu’il paraît sans âge bien que son corps aux muscles secs reste fort. Ses yeux sont perçants et son visage est couvert de complexes entrelacs tatoués, bleus et brillants. Il est accompagné de plusieurs esprits. C’est un chaman, un chaman très puissant dit Plouf, comme même Sabera n’en n’a jamais rencontré.
Vous reconnaissez sur lui les runes de la mort (bouh, Daka Fal n’aime pas ça), de l’harmonie et de la bête.
Ses deux chiens sagement assis à ses pieds (mais le regard vissé sur vos félins), il vous sourit aimablement et répond à Elmond en une langue du commerce très bien maîtrisée et d'une voix rocailleuse « Salut à toi, étranger, car ici, c’est bien vous les étrangers, pas moi ! Partageons le camp ce soir et dites-moi ce qui vous amène ici ! »
Il n’a apparemment pas du tout peur de vous.