Vers l'Altai
Je fais déballer des cadeaux de valeur moyenne pour les montrer à Bayanchur
"Ces marchandises ne viennent pas de Kumul, mais du poste-frontière sans nom de chez les Wei. Le seul endroit où l'on puisse commercer avec des Wei, avant de s'en retourner, puisqu'il est interdit d'entrer dans ce pays mystérieux plein de lacs et de rivières, où les gens habitent dans des maisons de bois.
Cela permet d'éviter les taxes de Kumul.
C'est une astuce que nous a donné un éleveur nomade du nom de Bulka. Vous le connaissez?
Bref, nous pensons établir une route commerciale directe entre les Türks et ce poste-frontière. Route qui passera par vous et les contrebandiers du "Protecteur". Dont nous nous sommes fait les amis. Bien qu'ils soient Tölachs pour la plupart."
(si question survient : "comment? Le commerce est interdit par les Avars avec les Wei? Voyons, cette guéguerre avec les Wei prendra fin. Nous prenons juste de l'avance")
"Ces biens sont destinés à être un présent digne d'un bek des Ashinas, pour gagner sa fille et qu'elle se laisse enlever. Vous comprenez cela" (clin d'oeil, et je fais un *check* avec Bögü, on a le même âge, le même statut respectif, on est un peu rebelz, c'est le début d'une grande amitié!)
Je ne pense pas que Bayanchur aie les moyens de faire du troc, vu la valeur des cadeaux des Wei; je troque donc un cadeau à Bayanchur (brique de thé ou de quoi se tailler un gilet de soie) contre le guidage jusqu'aux Ashinas.
Tout dans le but de ne plus parler du Tug. Si je surprends un regard vers le Tüg, je balance négligemment que c'est la lance ancestrale de ma famille, et que mon père, Plus-Grand-que-son-ombre [le nom du cheval de Yirian] me l'a filé avant de me botter les fesses pour que je ramène des richesses (sous entendu: je suis un ado en conflit avec mon vieux)