In reply to Ayu-Kulak (msg # 2):

Vous pouvez aller voir les gens de votre clan, il n'y a pas de mal à ca. On n'en est pas encore à la cérémonie, ce sont probablement des esclaves escortés par des guerriers. Il faaut creuser le tombeau, placer des étais, fabriquer la structure de bois pour les compartiments, préparer les pals pour les chevaux...
This message was last edited by the GM at 15:37, Thu 10 Nov 2016.

Bon je suppose qu'ils ne travaillent pas la nuit; donc je n'irai pas en exploration spirituelle ce soir, mais c'est la soirée politique. Cela n'empêche que pendant cette nuit, les shamans pourraient partir en exploration spirituelle eux, et obtenir du soutien pour notre camp? :)

Gara-Gan et moi en tous cas (je suis son garde du corps) on va se joindre aux gens de notre clan.

Les PNJ ne perdent pas de vue le tug.

In reply to Ayu-Kulak (msg # 4):

Gara-Gan arrivera avec Bumin. Ils suivent en chameau, plus tard, et arriveront demain soir au plus tôt, voire dans 2 jours. Votre troupe consiste en Ayu-Kulak, Ulap, Arslan, Geche-Yüz, Kenjeke et Kökötöy.

Vous vous approchez de cinq hommes en train de dévorer des marmottes, membres du clan dont vous reconnaissez certains. Ils se sont levés à votre approche, méfiants et mains sur les sabres -mais vous savez que dans cet endroit, nul ne tire une arme si ce n'est pour se défendre ou protéger les tombes.
"Arslan ?" dit l'un d'eux qui le connaît. "Geche-Yüz ?" dit un guerrier. "Qu'est-ce que vous foutez là ?". Ils sont cinq, ont l'air méfiants ou étonnés, en tous cas ont tous une mine gênée.
"Ours-mal-Léché, dit le guerrier à l'un de ses hommes, va voir les esclaves et assure-toi qu'ils restent où ils sont". Et l'homme d'obtempérer et de partir à l'écart s'occuper des esclaves.

Cet endroit est tabou et nul n'ose hausser la voix ou commencer une dispute. Aucun n'a l'air agressif, et vous pouvez vous joindre à eux. Cependant, leur gêne est palpable et nul ne pipe mot. Les regards sont interrogateurs.

J'ai pas un petit quelque chose à bouffer à partager avec eux, histoire de rompre la glace ?

In reply to Arslan (msg # 6):

Bien sûr. Vous n'êtes pas partis sans biscuits, et in don-contre don est une coutume bien établie.
Arslan tend un bout de fromage que les autres se partagent, vous revecez en retour un bout de marmotte. L'un d'eux se lance. "Mais, euh, où étiez vous ?"

il est interdit de se disputer, donc je vais parler d'une manière très calme, presque détachée, en regardant mes interlocuteurs dans les yeux, les uns après les autres, tout en jouant avec un bâton dans le feu : "Nous sommes allés nous réfugier chez le khan Bumin. Il semble que la manière de Tchoyun d'assurer sa candidature soit de persécuter ses ennemis, de les emprisonner, de les faire disparaître. Ce n'est pas ainsi que l'on se fait élire. Non par la terreur, mais par le respect et l'adhésion. Un chef qui est craint regarde tout le temps par-dessus son épaule, craignant une trahison ; un chef qui est aimé unit ses familles comme les doigts de la main forment un poing.

Nous avons également joint un caravane commerciale. Nos prouesses commerciales ainsi que martiales ont fait que nous sommes revenus avec de la soie Nous avons rencontré toutes sortes de tribus, qui ont prouvé que la Terre sous le ciel de Tengri est vaste. Nous avons rencontré des Avars, et bien qu'ils aient été sympathiques, nous avons observé que nous valons mieux qu'eux. Nous avons fait un long voyage, et nous voici de retour. Nous venons demander la bénédiction de nos ancêtres et leur demander de nous garder unis"

In reply to Ayu-Kulak (msg # 8):

Les guerriers se regardent. "Vous avez enlevé le fils de Bek-Toro, alors que Tchoyun l'avait pris sous sa protection, répond un jeune en froncant les sourcils. Nous devrions vous livrer à lui, mais ce n'est pas l'endroit, ni même le moment." et il jette un regard inquiet alentour, comme effrayé d'offenserless esprits des ancêtres.

Geche-Yüz se lève et s'éloigne de quelques pas. "Où vas-tu, Geche-Yüz ?" demande d'un ton ferme le guerrier expérimenté. Ce à quoi le fidèle guerrier répond "Je vais chier, Baykara, et j'y arriverai bien tout seul !" Il reprend son chemin et disparaît dans la nuit, afin de ne pas souiller le sol sacré, alors que Jebe-Tsenkher murmure à l'oreille d'Ayu-Kulak.


Celui qui a reconnu Arlsan fait remarquer aux autres les deux plumes qui ornent le casque son casque. "Où as-tu gagné ca, Arslan ?" demande-t-il l'air dubitatif.

In reply to Tengri (msg # 9):

L'air de rien, en se grattant l'entrejambe et regardant les soldats droit dans les yeux,sourcils froncés, Ulap dit:
"dites donc, les gas, Ayu-Kulak, enlever Gara-Gan... hin hin hin... Quand on vous sert d'la merde à table, vous la mangez? Alors pourquoi qu'vos oreilles elles-z-y gobent des racontars de vieilles femmes? Vous y avez demandé, à Gara-Gan??? Ou à sa mère? Alors j'vais y rester poli, pasqu'c'est pas l'endroit ou s'énerver... mais j'croyais qu'les Ashites y z'étaient trop malin pour s'faire avoir par c'te crapule de Tchoyun et ses histoires toutes droites faites pour diviser le clan..."

In reply to Ulap (msg # 10):

Les autres regardent Ulap d'un air outré, genre qui c'est celui-là, il n'est même pas des nôtres.

Geche-Yüz revient et sussure dans l'oreille d'Ayu-Kulak

Si vous en avez terminé pour cette nuit, tout le monde va se coucher. Normalement, on campe hors du site.

Je fais signe à Ulap de se taire. Puis, tout en mangeant et buvant, je réponds très doucement au jeune (mais bien entendu à l'attention de tout le monde) : "je crains que tu aies été mal informé. Gara-Gan était chez son cousin Bumin tout ce temps-là, et Ak-Tchenem le sait très bien. Il y a été envoyé par Ay-Salkin, dont Gara-Gan dépend il me semble. Ce n'est pas parce que Tchoyoun prend X ou Y sous sa protection que X ou Y, ou ses parents, sont d'accord.

Quand à un enlèvement... si c'était le cas, crois-tu que nous serions ici sans lui? Bon, tu pourras bientôt poser la question à Gara-Gan en personne...
Pour terminer, si nous devons paraître devant un bek pour répondre à des accusations, ce ne serait pas forcément devant Tchoyun. Que je sache le nouveau bek n'a pas encore été élu. Toute initiative consistant à prendre des décisions de bek, avant d'être bek, est une atteinte à nos coutumes et à nos ancêtres bek et héros"

- J'invite Arslan à nous parler de ses plumes.

- Je prendrai la première garde.

- Je dormirai avec le Tug enroulé dans des couvertures.

Je raconte comment je les ai obtenues. Cependant, comme je n'ai pas des masses de "traits" qui pourraient m'aider, je vais utiliser mes motivations, à savoir :

 - Devenir le plus grand guerrier de la steppe
 - Collectionner les trophées de monstres

In reply to Arslan (msg # 13):

Arslan a activé ses deux motivations. L'auditoire écoute d'un air d'abord blasé et incrédule, mais le crâne du cyclope les fait douter, et la mention du forgeron de Bumin Khan lui-même les impressionne. Ils ne savent pas trop si tu es un affabulateur mais dans le doute, ils te félicitent.
Mentionnes-tu la raison pour laquelle vous avez dû affronter des cyclopes (retrouver le tug ?)

Jebe-Tsenkher observe le ciel et propose de prendre une garde en milieu de nuit. "La lune est claire mais les nuages approchent. On ne sait jamais. J'ai bonne vue, je garderai quand il fera sombre" dit-il à Ayu-Kulak.

Non, je veux rester fidèle au profil "peu bavard" d'Arslan. Je préfère les impressionner par mon aspect et mes trophées que par mon blabla.

In reply to Arslan (msg # 15):

Genre "J'ai tué un monstre du monde d'en dessous  (montre la tête) et le forgeron Bumin Khan m'a fixé les plumes (montre les plumes). ".
Et dodo.

In reply to Tengri (msg # 16):

Exactement !

Alors que (presque) tout le monde dort à la limite de la zone mortuaire, Jebe-Tsenkher prend son tour de garde. "Par Tengri, sussure-t-il, je ne laisserai pas les biens de mon maître Yiran (père d'Ayu-Kulak) entre les mains de ses ennemis !" et active sa motivation "Servir son sauveur Yiran". Et il se glisse en direction des esclaves.

Ce ne serait pas trop difficile de s'introduire dans le groupe des esclaves, mais il faut ramener un esclave qui, lui, n'est aussi discret que Jebe-Tsenkhre. La difficulté sera donc "dure", avec 80%. Je vais faire un simple jet en opposition face aux 69% à Sneak. Garde 92, J-T 13. J-T s'introduit parmi les esclaves gardés par un geurrier somnolant. e totue facon, un fuyard a peud e chance de s'en sortir.

Jebe-Tsenkher secoue doucement l'épaule d'Ayu-Kulak. Il est accompagné d'un des esclaves, un captif Tokharien qui vivait au camp de Yiran depuis des années.

(ah ça change tout en fait. Quand tu as dit "ex-serviteur de ton père", j'ai compris que c'était un homme libre réduit en esclavage. Là, si c'est un esclave, c'est un juste un bien [:(] qui a été saisi...)

Bon, je tends ma couverture à JB-T pour qu'il prenne ma place. Je m'éloigne très doucement avec le Tokharien, et on se cache pour chuchoter, nos têtes très proches, bouche contre oreille. L'idée assez perturbante traverse Ayu-Kulak qu'ils sont proches comme des amants.

-"que s'est-il passé?" chuchote Ayu-Kulak.

In reply to Ayu-Kulak (msg # 19):

C’est vrai, dans la pénombre tu as confondu [:S], mais c’est bien un serviteur, donc un Türk de basse extraction et non un esclave Tokharien.

Il se jette à tes pieds et chuchote « Aaah, seigneur Ayu-Kulak ! Qu’es-tu revenu faire ici ? Ta famille est bannie, ton père enlevé et ses femmes partagées. J’entends même des bruits sur tes cousins eux aussi enlevés ou en fuite. Je ne sais pas ce qu’est devenu Yiran-Bek, ils sont venus un jour pour « négocier » mais une troupe nombreuse nous a assaillis. Elle était menée par le fils de Tchoyun lui-même. Yiran s’est battu. Nous avons été séparés et moi j’ai fui, mais que puis-je faire à pied, ils m’ont rattrapé et j’ai vu ton père trainé à pied comme un vulgaire serviteur. Il n’a pas eu la joie de mourir sabre au poing, quelle indignité pour lui ! Et maintenant, je dois aider à creuser la tombe de Bek-Toro, comme si j’étais un esclave. »

"est-ce qu'il y a d'autres ex-membres de ma famille (au sens large) parmi les esclaves ici?"
"tu te débrouilles comment à cheval?"
This message was last edited by the player at 09:17, Thu 24 Nov 2016.

In reply to Ayu-Kulak (msg # 21):

Ici, non, je suis le seul. Bon, je ne suis pas vraiment esclave, mais ils me traitent comme un esclave.
À cheval, euh... je tiens sur un cheval mais je n'ai pas l'habitude comme toi [les serviteurs vont en général à pied, mais on peut considérer qu'ils savent au moins tenir sur un cheval aux 3 allures -4 en fait pour les chevaux des steppes- comme moi]

"si on te confie un cheval, est-ce que tu pourrais rejoindre des partisans de notre famille?"
(si oui, je lui confie un cheval de remonte, puis je l'envoie avec Jebe* (à qui il indiquerait l'emplacement d'autres partisans), charge pour eux de faire le tour des partisans et de les envoyer sur telle colline non loin de l'emplacement du kurultaï

*et/ou autre PNJ qui règne à cheval

"Je ne suis qu'un pauvre serviteur, maître, je ne sais pas où ils sont cachés. J'ai juste entendu que certains "rebelles", car c'est ainsi que sont nommés ceux qui ont soutenu Yiran, auraient été envoyés dans les mines de fer, mais comment en être sûr et comment pourrais-je les en sortir ? D'autres se sont soumis à Tchoyun. Peut-être que les derniers se cachent dans la montagne près de notre ail, que nous connaisons mieux que les partisans de Tchoyun ?"

Tu peux donc l'envoyer avec Jebe chercher dans les montagnes ou ficaner(*) aux mines de fer.

(*) fouiner

Je fais des calculs à base de "le temps d'aller aux mines de fer, la possibilité technique de faire évader les rebelles, pourraient-ils revenir à temps au Kurultaï? (surtout que les rebelles seraient à pied)" et "si j'envoie Geche-Yuz à l'ail (ou vice-versa), le temps de trouver les rebelles qui se cachent, pourraient-ils revenir à temps?". Qu'est-ce que ça donne?

In reply to Ayu-Kulak (msg # 25):

Les mines principales sont tout proches de l'ail de Bek-Toro où a priori devrait se dérouler le Kuriltai. Techniquement, vous aurez le temps, mais il y a certainement des gardes, alors Geche-Yüz tout seul, c'est un peu gâcher. Vous pourriez même y faire un tour entre els obsèques et le Kuriltai. Les autres mines sont un peu trop loin: si les vôtres y sont, c'est râpé.

Pour ceux peut-être cachés dans les montagnes, si vous les trouvez rapidement, ils pourraient revenir avant la fin du Kuriltai. Il faudrait alors la jouer fine et le faire durer plusieurs jours, ce qui n'est pas rare.

Y parvenir ne devrait pas poser trop de problème, car la plupart des Ashite seront aux obsèques puis au Kuriltai. Tout ceci reste évidemment hypothétique, car quelle valeur ont les infos du pauvre serviteur ?

J'envoie quand même Geche-Yüz (idéalement à la fin de son tour de garde) et le serviteur dans les montagnes de notre Ail. Nous passerons faire de l'espionnage dans les mines de fer, ça nous occupera.
Et je retourne dormir sauf si c'est mon tour de garde.