Ayu-Kulak:
(au fait, comment est-il habillé? Avec des vêtements de voyage encore tachés de sang?)
Vous n‘avez jamais dû fuir en catastrophe, donc vous avez toutes vos affaires. En général, vous les portez jusqu’à ce qu’elle tombent en lambeau, mais Ayu-Kulak est noble, donc il a probablement des vêtements de travail/voyage et des vêtements plus luxueux pour les occasions. Je te laisse donc le choix.
Kenjeke lève les yeux au ciel. "Pas étonnant, avec un fiancé pareil. Bon courage, Retour".
Retour joue avec Ayu-kulak qui constate à cette occasion comme ses dents sont longues et pointues. Il regarde le doigt d’Ayu-kulak quand celui-ci lui désigne Kenjeke. Celle-ci part d'un grand rire clair qui fait dresser les oreilles de retour, intrigué. Mmmmh… il faudrait peut-être demander a quelqu’un qui s’y connait en dressage de chiens. Les femmes sont y souvent meilleures que les hommes qui s’occupent des chevaux, mais Kenjeke n’a pas appris cet art, elle avait des servantes pour ça. « Ma vieille servante Patte-de-Sanglier doit savoir comment faire. Si tu passes quelque temps avec elle, elle pourra peut-être au moins apprendre quelques ordres simples à Retour. »
Après vous avoir fait patienter le temps nécessaire pour vous rappeler la différence hiérarchique entre lui et vous, Bumin vous envoie un esclave pour vous demander de venir sans tarder.
Vous retrouvez sa yourte luxueuse, gardée par deux Tarkans à la face sévère, engoncés dans leurs luxueuses armures de fer, leurs sabres accrochés horizontalement à la ceinture, derrière eux. Le tug Ashina flotte au vent, des esclaves s’affairent. Les gardes observent Retour mais étrangement ne disent rien. ils vous font signe d’entrer dans la grande yourte. Kenjeke s’apprête à y pénétrer la première, sous l’Âœil étonné des gardes. Elle hésite, puis s’efface en invitant Ayu-Kulak du regard à pénétrer le premier.
Dans la vaste yourte décorée de tentures de soie, assis sur des fourrures de renard argenté, Bumin se fait masser par une esclave, alors qu’une de ses épouses dirige quelques serviteurs et servantes qui mettent de l’ordre et s’affairent à d’obscures tâches ignorées des nobles. L’inévitable Riche-le-Cerf est là , debout à droite. Retour gronde mais reste collé à Ayu-Kulak. L’esclave sursaute et ses mains se mettent À trembler, ce qui irrite Bumin. Les serviteurs gardent un Âœil prudent sur la bête et se collent aux parois de la yourte. Retour est au centre de l’attention. Même Bumin semble impressionné. Après votre prosternation usuelle, il vous fait signe de vous asseoir, ce qui est un grand honneur. Retour se love aux pieds d’Ayu-Kulak. Riche-le-Cerf le regarde intensément, comme s’il cherchait à percer quelque secret.
« Voici une belle bête, Ayu-Kulak. On prétend qu’Ashite lui-même te l’a envoyé [les nouvelles vont vite chez Bumin vous dites-vous]. Tu voulais me voir. Parle, vite. »