Marcellus est bienheureux quand il aperçoit enfin l'auberge de son confrère Ruppo. Il avait perdu l'habitude de marcher autant et surtout avec un tel équipement. Aussi ruisselle-t'il de sueur et a du mal a garder son rythme cardiaque. Sa mule ne fait pas de difficulté pendant le voyage et il n'a donc pas trop d'efforts à faire pour qu'elle le suive.

Arrivé à l'auberge et rencontrant Ruppo il dit bonhomme: "Ah Ruppo! Oh, comment vas tu? Moi? Oui, t'as vu dans quel état j'suis?! Ah ah ah! Mais j'savais qu'ça se passerait comme ça, aussi j'me suis dit qu'on d'vrait faire étape chez l'bon vieux Ruppo, histoire d'nous r'faire une santé! Ah ah ah!..

A tout d'suite mon gars!"

Marcellus va à l'étable et laisse le garçon d'écurie s'occuper de sa mule, puis il rejoint l'auberge et entre dans la salle commune. Il s'arrête sur le pas de la porte, jauge la salle, sa décoration, les aspects pratiques et surtout le nombre et la 'qualité' de la clientèle, puis après un "M'ssieurs Dames.." va s'asseoir à une table avec ses compagnons.

Il leur glisse: "Vous z'allez voir.. C'est pas mal ici, ça vaut l'détour j'dirais même!" Se tournant vers Rémo, il lui souffle: "Hé, pas d'conneries, c'est un confrère, hein? Garde bien tes mains sur ta chopine, l'Rémo.."

HC: A pieds, liste de sorts pas prête...

Jade accompagne les autres à pieds. Elle ne semble pas trop se fatigué même si elle n'est plus de la première jeunesse... Il est vrai qu'elle a erré très longtemps sur les routes en tant que missionnaire dePelor.

Elle sourit à la question de la magicienne.
En effet, je suis partie pour une raison spécifique mais j'ai trouvé bien plus que ce que je cherchais au départ. Pour faire simple car je vous en reparlerai autour d'un bon feu au calme, je suis partie en quête de mes origines. Vous savez que je n'ai pas de parents et je ne m'en plains pas. J'ai toujours eu ce dont j'avais besoin mais parfois il y a comme un vide là.
Elle montre sa poitrine.
Pas de l'amour ni de l'affection mais simplement une partie de moi. Et puis quoiqu'on en dise, il y a toujours ces questions et cette curiosité qui s'imposent à l'esprit. Les années passant, je me suis dit un matin que je n'étais pas éternelle et avant de rejoindre Notre Bienaimé Créateur, je vouslais connaître les miens, ne serait-ce que pour les rassurer, les déculpabiliser. En effet, abandonner un enfant sur le parvis d'une Eglise n'est pas anodin; la personne qui a fait ça m'avait aimé mais n'a pas pu me garder. C'était un grand signe d'amour d'avoir fait ça... Et juste pour satisfaire ta curiosité, oui j'ai trouvé ce que je cherchais, oui j'ai trouvé la paix intérieure et oui j'ai découvert la voie de notre Seigneur... Mais on verra ça plus tard, nous arrivons à l'auberge

HC2: oui c'est facile mais voilà, pas le temps...

 Les quatre compagnons entrent dans l'auberge à la suite de Marcellus qui semble connaître les lieux. Rémo lui aussi a eu l'occasion dans le passé de faire halte dans l'établissement, célèbre pour sa situation qui lui donne une vue imprenable sur la vallée.

 Les quelques clients à l'intérieur n'attirent pas vraiment l'oeil. Deux pèlerins aux soutanes usées et deux tables de marchands. Trois paysans au comptoir et un vieux rôdeur fumant la pipe dans un coin de la salle, comme il se doit.

 Rapidement une trentenaire rondouillarde vient prendre commande. Elle gratifie Marcellus d'une tape dans le dos en lançant sur un ton amusé :
  "Ben ça alors, on t'avait jamais vu dans pareil accoutrement ! Tu te prends pour un aventurier Marcellus ?"

 C'est la fille de Ruppo qui parle et sans doute n'a-t-elle jamais entendu parler des heures de gloire des quatre jeunes de Pantruche.
  "J'vous mets un pichet de figuette ? Sec ou doux ?"

 Ruppo -de quelques années à peine l'aîné des compagnons- finit par revenir et s'installe à la table.
  "Messieurs-Dames...
   Alors Marcellus ? On a laissé l'auberge au gros ? On part à l'aventure ?"

L'elfe semble avoir prit quelques instants pour bien attabler son cheval et même avoir prit le temps de discuté avec lui...

Par la suite, il suit ses compagnons, s'installant à la table (dos au mur avec une pleine vision de la salle) et laissant son paquetage à ses pieds. Il garde à la main une petite harpe et commence à pincer la cordages. Insatisfait, il fait quelques ajustement, puis entâme (à bas volume) quelques petites mélodies pour se dégourdir les doigts.

Lorsque Marcellus lui souffle son commentaire, Rémolas feint d'être offusqué; "Quoi moi? J'ai bien changé dans les dernières années mon ami. J'utilise mes talents pour le Bien de tous maintenant...loin de moi de manquer de respect envers l'établissement de ton ami..."

Voyant l'aubergiste s'assoir, il laisse Marcellus lui parler un peu, se contentant de suivre la conversation pour le moment.

Marcellus commande à boire pour ses amis, puis quand Ruppo arrive, il sort de son sac un jambon salé. "Tiens, regarde, c'est pour toi! Salaison maison! Tu m'en diras des nouvelles!"

Puis il répond à sa question: "Ah, ouais, c'est un peu ça... j'avais un peu la bougeotte et comme mon amie ici présente nous en a donné l'opportunité, nous v'là partis pour quelques jours de ballade!"

Il boit une gorgée et reprend: "Aaah, ça fait du bien!! Humm, dis mois, les affaires vont bien?? c'est quoi les nouvelles dans la région??"

 Ruppo accepte avec une joie non feinte le présent de Marcellus. Il interpelle sa fille et lui demande d'apporter un fromage "de sa réserve personnelle". La tomme en question est à la hauteur de la réputation de la maison.

 Les deux aubergistes échangent pendant un moment leurs expériences récentes, les fluctuations du cours de l'orge, la fréquence des visites de pèlerins, les transhumances, et d'autres sujets qui ne concernent guère qu'eux. Marcellus semble a plusieurs reprise bien embêté, alors que sa fourchette et son couteau persistent à disparaître à intervalles réguliers, pour réapparaître le plus souvent dans sa main, sur sa coupe ou même dans la poche de son veston...

 Ruppo au bout d'un moment s'intéresse un peu plus au but des aventuriers :
  "Ben alors, vous partez par où donc ? J'savais pas qu'y avait d'l'aventure dans le coin !"

Sylline est ravie de se reposer enfin dans l'auberge. Elle masse discrétement son postérieur, quelque peu malmené par tant d'heures à cheval.

La magicienne parcourt du regard la salle et ses clients, repérant certains regards ou sourires appuyés dans sa direction. Instinctivement, elle fusille du regard les téméraires, sauf si elle les trouve à son goût, auquel cas elle se contente de regarder ailleurs, feignant la gêne.

Sylline glousse de temps en temps à table, visiblement très amusée par les 'disparitions' à répétition des couverts de Marcellus.

Elle écoute avec un sourire la musique de Remo.

Qu'il est bon de se retrouver ainsi après toutes ces années...

OOC: à cheval, liste de sorts euh presque là...

Marcellus semble d'abord étonné puis jette un regard en coin vers Rémo pour lui signifier que le jeu est quelque peu enfantin, même s'il est au fond de lui un peu surpris, ne se souvenant pas de Rémo comme ayant des dons autres qu'avec ses petits doigts.

Il répond à Ruppo: "Bah, c'est pour une bonne cause. On va du côté d'la vallée de Siers.. ça te parle?"


hc: gather info si besoin.

Alors que Marcellus jette un regard à Remolas, il se demande bien comment l’elfe pourrais bien être responsable, ce dernier jouant de la harpe requierant 2 mains et qui ne semble pas avoir manqué un note depuis qu’il a commencé. Mais le guerrier se souvient également d’avoir déjà servi un avertissement à l’elfe concernant “ses doigts” il y a une vingtaine d’année, pour voir son plastron tomber au sol bruyamment en se levant de table, les sangles de l’armure s’étant mystérieusement détachée pendant le repas...

Voyant son verre vide, Rémolas laisse ses compatriote pour se diriger vers le bar pour en quérir un autre. En attendant la charmante compagnie de la fille de l’aubergiste, il semble entamer la conversation avec le vieux coureur des bois...

 Ruppo fait une mine interloquée lorsqu'on évoque la vallée. Il se contente de répondre :
  "Bof, de nom quoi... pas grand-chose à voir par là-bas. Plutôt sauvage comme coin hein, faudra être prudent."

 La fille de l'aubergiste l'appelle en cuisine et il s'éclipse donc, en lâchant discrètement :<blue> "La pauvrette, s'rait ben paumée sans son vieux papa ! Sais point trop qui va r'prendre l'affaire le jour où..."

 Rémolas semble en conversation avec le rôdeur à la pipe, mais ce dernier se montre peu loquace. Après quelques mots, il quitte la salle non sans avoir adressé un signe de la main à Ruppo.

 Peu après le départ du rôdeur, deux voyageurs rejoignent la salle ; ils viennent de l'étage. Un grand blond aux allures martiales, suivit d'un plus petit, peut-être son écuyer. Ils s'installent au comptoir et sirotent la cuvée du patron. Assez rapidement, le grand se prend d'intérêt pour le petit groupe et lance, à l'attention de Marcellus :
  "Salut, l'ancien ! On part à l'aventure ? Dis moi t'aurais pas rater le coche y'a quelques décades ?"

 Avec un sourire charmeur, le bellâtre adresse un clin d'oeil à Sylline avant d'ajouter :
  "Et tu emmènes ta fille en vadrouille ?"

Marcellus toise l'homme et répond sur un ton qui se veut jovial: "Raté le coche? Bah, il est jamais trop tard mon garçon.. Avec l'age, on s'affine, comme le bon vin!
Et, cette personne à mes côtés n'est point ma fille ni même ma femme... Si tu souhaitais lui conter fleurette, fais bien attention à c'que tu dis.. Y'a pas mal de fleurs qui piquent.."

Il boit une gorgée et lui lance à son tour: "Et toi, tu ne t'es pas présenté. A qui avons-nous l'honneur..?"

 Le jeune homme attrape sa coupe et rejoint Marcellus. Son camarade reste lui au comptoir. Devant la tablée, il fait une courbette et annonce :
  "Valence de Puyraymond, aventurier.
   Certains s'affinent avec l'âge, certes... d'autres s'empâtent !"

 Cette dernière remarque s'accompagne d'une tape amicale quoiqu'un peu familière sur l'épaule de Marcellus. Sans susciter l'hilarité, elle n'a cependant pas manquer de faire rire sous cape la tablée voisine et bien sûr l'écuyer au comptoir. Sylline elle-même a du mal à contenir un sourire amusé...

le petit prétentieux, j'vais lui les caser où j'pense! s'agace Marcellus qui parvient à ne pas montrer son énervement à la boutade du jeune homme.

Il s'efforce de rester poli, comme il peut l'être avec certains de ses clients de l'auberge mais répond avec une certaine froideur. "Bah, je passerais ton impertinence sur le compte de ta jeunesse. Mais conseil d'un vieux, ami aventurier, méfie-toi: dans les auberges on rencontre toutes sortes de personnes, et l'apparence est souvent trompeuse.
Ton avenir est sans doute brillant ; il serait dommage que tu le gâches par une rencontre fâcheuse née de propos mal placés.."

Il regard Valence et dit: "Moi, c'est Marcellus et voici mes compagnons de voyage. Que viens tu faire par ici? L'endroit est plutôt calme pour quelqu'un comme toi?"

Le premier réflexe de Sylline est de toiser froidement le jeune aventurier mais son compliment fait mouche et Sylline ne peut s'empêcher de rougir en esquissant un petit sourire.

Prétentieux mais plutôt joli garçon... Et il sait faire un compliment, ça me change...

Je me prénomme Sylline, l'Ensorcelleuse... Enchanté de faire votre connaissance, Valence de Puyraymond. dit la magicienne d'une voix qu'elle veut douce mais mystérieuse...

Elle tend la main en direction du jeune homme, attendant de voir la réaction de ce dernier.

Voyons maintenant s'il sait vraiment traiter les femmes...

Rémolas remiercie gentiment le Rodeur et lui souhaite bonne route.

...mouais...ça s'annonce pas de la tarte cette petite promenade...

Lorsque les échanges verbeaux commence, il reste au bout du bar, sirotant son verre doucement. Positionné à quelques tabourets derrière le deuxième homme, ses vieux réflexes et habitudes des tavernes miteuses lui reviennent et il se met à jauger la situation.

 L'expérience de Marcellus en gestion de fanfaron semble lui servir. Le jeune homme saisit délicatement la main de Sylline et la porte sous ses narines pour en humer le parfum en laissant échapper un petit "Madame..." qui se veut pareillement mystérieux.

 Il attrape un tabouret et s'installe à côté de Marcellus et en face de Sylline, salue brièvement Jade si cette dernière lève les yeux sur lui, puis reprend la parole :
  "Grands dieux, tu as raison l'ancien, c'est une région bien reculée pour moi... A vrai dire je ne suis que de passage, en route vers le Sultanat où m'attendent mes compagnons.

   Un dragon à occire," ajoute-t-il sur un ton badin, en jetant un oeil à Sylline.

 Il se tourne à nouveau vers Marcellus et renchérit :
  "Je suis jeune il est vrai, mais aux âmes bien nées
   La valeur n'attend point le nombre des années.

   Ma langue est bien pendue, j'en conviens, mais également habile et plus encore l'est mon épée.
   Va, je ne voudrais te ridiculiser devant tes amis, et encore moins devant si belle dame ; sache tout de même que le dernier à m'avoir traité d'impertinent le regrette encore."

 Le verbiage du bretteur a fini par attirer l'attention de la salle, qui sans en avoir l'air commence à s'intéresser de plus en plus à la scénette qui anime la table...

Marcellus lève les yeux au ciel tandis que son gros poingt sert sa chopine imperceptiblement.

N'y tenant plus, il se retourne vers Valence les yeux en colère:
"Quoi? Me ridiculiser ainsi devant mes amis?!
Ton impertinance va de ce pas être punie!"

Il se lève bousculant le jeune Valence.
"Te mesurer à moi! qui t'a rendu si vain,
Toi qu'on n'a jamais vu les armes à la main?"

Il s'apprête à le pousser de son tabouret, puis s'arrête soudain, semble se raviser et l'air triste se rasseoit en maugréant:
"Trop peu d'honneur pour moi suivrait cette victoire:
A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire..."

 Lorsque Marcellus bouscule le jeune impertinent et lance sa tirade, ce dernier bondit sur ses jambes et porte instinctivement la main à l'épée. Il s'apprête à répliquer mais devant le manque de volonté de combattre de Marcellus, il se ravise et dit finalement :
  "Ha ! Tu connais tes lettres, vieux bouc, je n'aurais pas imaginé ça !

   Mais si tu connais ces vers, tu en connais aussi la chute... et je comprends mieux maintenant que tu te défiles pour si peu. Allons, je n'ai que faire d'un duel avec un vieux guerrier perclus de rhumatisme."

 Sur ces mots le jeune homme tourne le dos à Marcellus, puis adresse un sourire charmeur à Sylline avant de s'en retourner vers le comptoir, où Ruppo a réapparu, visiblement perplexe devant l'ambiance étrangement calme et électrique qui règne dans son auberge.

"J'ai plus important à faire: manger ce bon repas et goûter ces bons vins!!..

Bah la jeunesse de nos jours.. plus de respect!!" conclut Marcellus l'air énervé.

Puis remarquant sa chopine vide, il se retourne et lance d'un ton moqueur: "Eh bien Ruppo, où qu'il est le service? Eh, eh, eh! A boire!!

 Ruppo sort de derrière son comptoir pour rejoindre la tablée et ressert des verres. Il demande :
  "Qu'est c'est-y qui s'est passé, j'ai raté quelque chose ? C'est le blondinet qui t'as mal parlé ? L'est arrivé hier avec son mariole. L'impression qu'ils sont pas pressé de reprendre la route... Hé tu dis si y a un problème avec lui hein, j'm'en charge à la discrète, façon Ruppo, hé hé..."

 Au comptoir, le jeune homme a entamé une conversation à mi-voix avec son comparse, et ne semble plus prêter attention à la table. Il a tout de même l'air un peu déçu de la tournure des événements.

Marcellus lui répond aimablement: "T'inquiète, c'était un jeune coq.. mais surveille le.. j'pense qu'il cherche une rapine facile.."

Se tournant vers ses compagnons bien silencieux, il demande: "Bon, on couche ici ce soir.. Demain on repart? On en a pour combien de temps d'après la carte?" avant de piquer de sa fourchette ce qui lui reste dans son assiette.

Les propos du jeune homme ayant dépassé le stade de la simple boutade, le sourire de Sylline disparaît aussitôt, remplacé par une expression froide et sévère, voire hostile.

Si Sylline est prompte à tomber sous le charme d'un homme, s'en prendre à l'un de ses meilleurs amis est le meilleur moyen de la faire retomber sur ses pieds.

J'ignorais que tu cachais des livres sous ton comptoir, petit cachotier! dit Sylline en souriant à Marcellus.

Tu aurais quand même dû lui rabattre son caquet... Je déteste ces types-là... ajoute la magicienne.

Dommage, il avait un joli petit derrière...

 Rémo semble également déçu que la situation se soit aussi gentiment résolue. Il rejoint la table et sort de sa besace un parchemin qu'il déroule en disant :
  "Bon, vous connaissez un peu la région... jusque-là, rien de très extraordinaire. Encore une journée sur la route de la Préfecture et on pourra bifurquer vers les bois. La première journée devrait être gentille... normalement. Le lendemain il faudra se montrer prudent ; tout le monde s'accorde à dire que dans ce coin, les gobelins font la loi..."

 Le roublard cartographe avale quelques gorgée de vin avant de se pencher vers Sylline :
  "Tu risques de voir le derrière du jeune homme plus tôt que tu n'imagines..."

 Il termine sa phrase sur un clin d'oeil intrigant.

 Quelques instants plus tard, alors que le coq discute toujours avec son ami au comptoir, quelques rires étouffés attirent l'attention de Marcellus, Jade, SYlline et Ruppo, alors que Rémolas reste concentré sur sa carte.
 L'hilarité générale saisit l'audience lorsqu'on découvre le jeune homme, la ceinture de ses braies sur les genoux, essayant tant bien que mal de redonner un peu de pudeur à la scène, renversant au passage sa coupe sur le plancher.

Sylline pouffe de rire en voyant la scène! Elle interpelle le jeune homme sur un ton moqueur:

Hélas, Monsieur, je vois que seule votre langue est bien pendue!

Sylline rit de sa remarque salace puis regarde Remo en souriant:

Toujours aussi habile avec une dague, à ce que je vois!

 La salle s'esclaffe devant le mot de Sylline, tandis que le jeune homme remonte tant bien que mal son pantalon et rattrape sa ceinture, avant de disparaître dans l'escalier qui grimpe à l'étage, suivi de son valet qui a lui-même bien du mal à contenir son amusement.
 Avant de quitter la salle, on l'entend bredouiller : "Grmmlf, c'est qu'il fait frais par ici..."

 Ruppo sourit largement et commente :
  "Hé hé, j'ai sans doute perdu un client, mais y'en a une douzaine qui seront pas déçu de leur soirée !"

 L'ambiance est effectivement fort joviale et l'on n'hésite pas recommander quelques tournées jusque tard dans la nuit. L'itinéraire étant défini, on partage encore quelques bonnes histoires autour de la figuette du vieux Ruppo avant de rejoindre les chambres.

 Au matin, l'auberge se réveille tranquillement. L'altercation verbale de la veille ne semble pas avoir eu de conséquence, lorsque les aventuriers se réveillent, le jeune fanfaron est encore endormi.
 Ruppo sert un brouet roboratif accompagné de fromages frais, et ajoute même un panier repas pour la route, sans oublier une bouteille de figuette.

 La deuxième journée de marche est aussi calme que l'a été la première. Après une agréable pause déjeuner et quelques voyageurs croisés dans l'après-midi, Rémo arrête la marche.
  "Mes amis, c'est ici que l'on quitte les sentiers battus... d'après nos indication, une bonne journée à travers des bois calmes, puis les choses sérieuses devraient commencer...
   Préférez-vous bivouaquer ici où plutôt qu'on s'engage dans les bois ? Il nous reste encore trois heures de soleil..."

  ooc : on attaque le chapitre 1 - La Vallée de Siers
This message was last edited by the GM at 16:40, Tue 15 Feb 2011.