Re: Bloqués dans ce trou à rats!
ooc : on avait rien dit d'autre, donc oui.
Lorsque Sylline énonce sa volonté au destrier, ce dernier ralentit et s'arrête presque, pour trépigner sur place pendant un moment, alors que les aventuriers ne sont maintenant qu'à une vingtaine de pas de la lisière...
De leur position, ils distinguent les traits des peaux-vertes, des shamans, des archers et des guerriers, orcs et gobelins confondus. L'incompréhension se lit sur certains visages, mais d'autres semblent avoir très bien réalisé ce qui était en train de se produire.
On les voit qui ressortent leurs arcs et s'apprêtent à tirer, alors que la monture d'acier tape le sol de ses lourds sabots, comme s'il était en train de réfléchir à l'ordre qu'on vient de lui intimer.
La tension est à son comble, alors qu'une nouvelle volée de flèche quitte la lisière pour s'abattre sur l'étrange attelage. Ce sont des dizaines de flèches qui partent cette fois ! Les quatre aventuriers peuvent imaginer leur fin proche, mais il semble que le cheval dispose d'une aura qui repousse la plupart des projectiles ! Seules deux flèches parviennent à atteindre leur cible, l'une d'elle rebondit sur le bouclier de Marcellus, l'autre vient se ficher dans la cuisse de Rémo -pour une fois, sa chance légendaire lui fait défaut...
Alors que le club des quinquagénaire se demande si sa fin est proche, le destrier d'acier repart de plus belle ! Il démarre et fonce à tout berzingue au travers des lignes ennemies, sans faire le moindre cas de leur présence. Il piétine un shaman sans ménagement, bouscule deux guerriers orcs qui s'étaient mis en travers, et arrache même un jeune bouleau au passage.
A travers bois, les aventuriers filent à une vitesse inquiétante, laissant dans leur sillage plusieurs orcs ou gobelins mal en point. Le cheval de métal cavale sans ralentir, obstiné et implacable. Il s'attaque à une solide montée, mais sa vitesse est pratiquement inchangée.
Les peaux-vertes sont loin, mais le destrier ne s'arrête pas. Sylline a beau lui demander de ralentir, il poursuit son chemin sans tenir compte des contre-ordres. Plusieurs heures défilent et les quatre cavaliers sont au bord de l'épuisement total. Le simple fait de rester en selle est un effort constant, les vibrations de la machine rendent le trajet très désagréable.
Ils arrivent au sommet d'une colline, qui domine la vallée de Siers. Le destrier ne leur donne cependant pas l'occasion de profiter de la vue bien longtemps... il entreprend la descente au même rythme que la montée, et on a à peine le temps d'apercevoir en contrebas une route. Marcellus reconnait immédiatement le chemin par lequel ils sont arrivés, un collègue aubergiste tient un petit établissement pas loin.
Le cheval continue jusqu'à rejoindre la route en question, il saute une petite rivière d'un bond gigantesque pour l'atteindre. Il cavale encore plus vite, mais cette fois la planéité du chemin rend l'expérience moins désagréable. Au bout d'une heure, le destrier décélère. En quelques instants, il se trouve au pas, puis s'immobilise sur le chemin.
Les quatre quinquagénaires, dont Sylline qui a reprit son apparence de magicienne, sont complètement lessivés. Leurs membres sont gourds et fatigués, leurs tripes sont retournées et prêtes se vider sur le bord du chemin. Leurs oreilles bourdonnent et leur tête menace d'imploser à tout moment.
ooc : pouf pouf, un grand pas en avant
n'hésitez pas à poster en flashback si vous aviez des chose à rajouter
sinon, rendez-vous dans le nouveau thread
Chapitre III - Sur la route à Ghen
This message was last edited by the GM at 17:33, Tue 24 Jan 2012.