Re: Désolation, encore plus profondément
[désolé, je suis très pris en ce moment]
Tenus éveillés par les moindres craquements, souffles et frottements, vous passez une fin de nuit inquiète. Et quand doucement les dernières étoiles annoncent le retour de Yelm, vous vous remettez en route.
Encore une journée à fondre sous la chaleur écrasante. Vous croisez une carcasse de sable sauvage déchiquetée et dépouillée de la plus grande partie de sa chair, grouillante de mouches. Au loin, c'est peut-être le ricanement d'une hyène qui se prépare au festin que vous entendez, et ce point dans le ciel à l'horizon, probablement un vautour venant à la fête. Et le soir, Hugin peut déjà vous annoncer au loin l'approche vers l'oasis du Lac des Hommes Poilus que vous atteindrez dans la matinée. Et, espérant que les ours bondissants ne vous ont pas pris en chasse, vous montez votre camp.
Mais cette nuit sera plus calme, et le lendemain matin, vous accédez à l'oasis au fond d'une cuvette retenant la maigre humidité [les Praxiens peuvent potasser les indications dans le post "voyager dans Désolation", les autres joueurs aussi s'ils le veulent mais feront semblant de ne rien savoir]. Votre première rencontre, à l'orée des dattiers, c'est une troupe hétéroclite de nomades qui vient à votre rencontre. Ils ont l'air méfiant, armes au poing, poussent des cris perçants et arborent avec fierté les runes du Taureau Tempête.