Je viens de me rendre compte qu'aucun d'entre vous ne manie le sabre ou l'épée. Mais certains ont encore 1 ou 2 traits à choisir.

Vous pouvez laisser vos chevaux chez les Cornus en attendant de revenir les chercher.

Lorsque vous revenez chez Sysyl-Oyun, chargés d'outils, celui-ci est absent. Heureusement, il vous a indiqué le chemin du kourgane. Vous pouvez le mettre dans un qui retient des moutons.

Puis en avant vers le kourgane !

L'agneau, la génisse ou les deux? :)
Où est-on censé sacrifier la génisse?
Est-ce que Sysyl-Oyun ne serait pas dans sa cabane à rêves?
Est-ce qu'on ne peut pas joindre l'agréable à l'utile en laissant Kashi Taghai faire le sacrifice de l'agneau icite où elle contacta Matyr Khan, et ensuite le manger (si c'est bien ce qui se fait)?

Effectivement, vous êtes censés sacrifier la génisse à Matyr Khan, merci pour le rappel. Et vous pourrez griller une partie de la viande, mais elle sera meilleure après quelques jours de repos.

"donc on laisse l'agneau et on emmène la génisse, ou le contraire ?" (Kisa se perd un peu en conjecture...)

[HRP : un éleveur de chevaux manieur d'épée? C'est plausible ?]
This message was last edited by the player at 08:53, Tue 01 Dec 2020.

Une fois que la génisse est sacrifiée, l'alliance avec Matyr Khan tient pour toute l'aventure. Vous n'avez pas besoin de l'emmener. Une fois rassasié, Matyr Khan attendra gentiment que Khashi Taghai l'appelle.


[HRP : les turco-mongols sont un peuple en arme. Un éleveur homme libre avec un sabre est tout-à-fait plausible, voire courant, car il doit répondre à l'appel à la guerre de son Khan, même si ce genre de troupes sont plutôt utilisées comme archers à cheval pour harceler. ce qui est plus rare, c'est une armure]

quelques jours avant de la griller, ou après? :) Est-ce qu'on l'écrase sous nos selles, commes les Huns (ou les Mongols)?
toujours dans les détails qui me plaisent parce qu'ils font vrais : est-ce qu'on a emmené des chevaux de remonte, ou bien on s'est dit qu'à l'aller les chevaux à sacrifier en ferait office, et qu'au retour on ne serait pas pressés?
Sinon on en a pas, on soustrait 5 chevaux (de remonte) aux 17 qu'on laisse chez les Cornus :)

Quelques jours avant. Mais dans la steppe, sans cave, on ne s'embarrasse pas toujours de tels détails. Je dois confesser que je ne suis pas sûr que les anciens Mongols mangeassent une partie du sacrifice à l’instar des Grecs.
Mais nous pouvons faire un flash back et dire que vous avez immédiatement sacrifié la génisse chez les Cornus et abondamment arrosé le festin avec eux. Ensuite vous avez fait sécher des morceaux sur vos selles en chemin, protégés des mouches vespérales par la fumée d'un feu de crottin sec.

Les chevaux de remonte sont utiles pour couvrir rapidement de longues distances, comme pour la poursuite de l'aventure précédente. Dans votre cas, ce n'était pas nécessaire, d'autant que vous aviez d'autres chevaux. Je ne pense donc pas que vous ayez pris de chevaux de remonte.

Vous avez quelques jours à un pas modéré pour atteindre le kourgane. Si vous pensez avoir besoin de fuir un danger durant au moins des heures, des chevaux de remonte seront utiles. Et si le cas arrive, je tirerai sous chacun de vos traits Cheval si vous avez choisi un bon cheval et pas une rosse acariâtre, peureuse ou feignasse. Et vous avez du matériel à transporter, alors au moins 1 cheval de bât serait utile.

Au retour, je promets à Régis une description en détail de la préparation de l'agneau à la mode des steppes (si je ne l'ai pas déjà fait lors de la campagne précédente).

Et bien je pense que je peux prendre un cheval pour mon matériel (forge, enclume).
Quand aux chevaux, on a des spécialistes, je leur laisse choisir les miens !

In reply to Yeke Kete (msg # 39):

OK je regarde quels sont les meilleurs chevaux.

In reply to Cabochard (msg # 40):

Bah, moi j'ai toujours les meilleurs chevaux :)
Bon bin ok pour le sabre alors (ou l'épée ?)

En fin de journée, Sysyl-Oyun revient, chevauchant son grand élan.

"Et bien, vous êtes toujours là ? Vous pensez que c'est en bâillant aux corneilles que vous avancerez ? Ooooh, un agneau, vous y avez pensé ! Merci. On le tuera à votre retour et vous m'offrirez beaucoup d'ayrag."

Vous pouvez passer la nuit ou partir immédiatement. Si vous n'avez pas d'autres détails à régler, on y va [d'ici ce soir].

"eh bien en fait, noble shaman, on était venu avec la génisse, afin de la sacrifier à Matyr Khan, afin de profiter de ton bonus. Et, sous la tutelle de notre grand dieu Tengri le ciel infini, nous avons maintenant fait de la continuité rétroactive, puisque la génisse on l'a finalement sacrifiée chez les Cornus. Donc on ne t'a plus attendu ni fait le sacrifice ici; nous avons posé l'agneau et nous sommes partis. En fait on est plus là, et cette conversation n'a pas lieu."

Kayen, qui n'est pas une grande communicante, est pour repartir rapidement de chez les Cornus et de faire juste une étape chez Sysyl Oyoun, afin de retrouver le Vent des Steppes. Elle a pris 3 chevaux en tout.

Il est donc raisonnable de penser que c'est l'après-midi que nous quittons les demeures du shaman, sans l'avoir vu.

8En fait comme il me semblait que vous étiez encore à tergiverser sur que faire avec l'agneau, j'ai un peu forcé. Mais bon, vous êtes partis, vous n'avez pas vu Syl-Oyun, ce dialogue a été imaginé par Kayen qui rêvasse sur son cheval, le message 42 est sans objet, on l'oublie]

"Kayen parle à des esprits dans sa tête. Cela m'arrive souvent aussi.
En route chers amis, notre clan a besoin que nous obtenions des résultats concrets."

Khashi, tenant les chevaux que Cabochard lui a recommandés, s'assure que les outils sont bien arrimés puis se tient prête à prendre la route.

In reply to Khashi Taghai (msg # 45):

Les voies des chamanes sont impénétrables... me dis je en regardant notre compagnon.

[Bon et donc, épée ou sabre (cimeterre) ?]

Le temps est gris. Une pluie fine mouille vos deels (kaftans) et trouble l’horizon. Suivant els conseille de Sysy-Oyun, vous partez vers l’ouest et rencontrez rapidement une première rivière coulant vers le sud, que vous traversez à gué. Elle est étroite et arrive à peine au poignet des chevaux. Votre route est solitaire, la steppe ne vous offre aucune rencontre notable.

Le deuxième jour, toujours accompagnés par cette pluie persistante, vous rencontrez la deuxième rivière, pas plus difficile à passer que la première pour arriver vers le soir à un ruisseau, coulant lui aussi vers le sud. Le lendemain, vous en remontez le cours en direction de collines basses. Il se met rapidement à faire des méandres et le sol devient spongieux. Vous entendez soudain un glapissement : à quelques dizaines de mètres, un renard semble pris dans la boue et ne pas être en mesure d’en sortir. Les oreilles en arrière, il glapit de désespoir.

Pauvre bête. il va nous falloir l’aider en effet.
Mais ne soyons pas trop téméraires ou naïfs.
Armé de ma connaissance de la Steppe mongole et de la nature, avec mon sens de la perception aux aguets, j’observe la scène d’un œil critique.

Ce renard me paraît-il être un simple renard ? Ou pourrait il y avoir du chaman dans l’air ?

Cette mare de boue pourrait-elle être un piège ?
C’est donc tous les sens en éveil que j’observe les lieux et demande à mes compagnons d’en faire autant.

Rien d'autre que le renard et au loin, dans le ciel, des vautours, n'attire votre attention. Mais la présence de ce renard est singulière, ces animaux habitant surtout en forêt.

Un jet de perception suffit à Khashi pour savoir si un esprit se cache derrière un phénomène, mais c'est un échec (90). Si Khashi arrête son cheval pour empoigner son tambour et tenter de percevoir le monde spirite par une transe rapide, elle pourrait vite avoir une réponse. Mais il faut faire vite. En temps dit "de combat", quand les secondes comptent, elle doit réussir un jet de Concentration [Esprit] à 71%... encore un échec (75) ! Il va falloir vous décider vite, avant qu'il ne soit trop tard.

Yeke Teke, très féru de contes et légendes, a entendu celle de Poignet-Fort qui, lors d'un voyage dans le monde souterrain, a aidé l'esprit-ours, l'esprit-lion et l'esprit-fourmi qui lui ont rendu service plus tard.

Ok…
Khashi s’empare d’une corde et en tend un bout à Kisa.
Je contourne la zone la plus impraticable.
L’idée est de tendre la corde pour qu’avec Kisa (par exemple), nous donnions un appui au renard pour qu’il puisse s’appuyer dessus. Ou mordre la corde pour que nous l’extrayons délicatement.

S’il est trop affolé pour saisir l’opportunité et comprendre quoi faire, je noue fermement mon extrémité de la corde autour de ma taille et m’avance jusqu’à lui, assurée par Kisa, voire par un cheval auquel on peut nouer l’autre extrémité de la corde.

In reply to Khashi Taghai (msg # 50):

D'accord mais le renard ne va t il pas s'effrayer, se débattre et s'enfoncer d'autant plus ? Procédons sans précipitation et avec calme.
Je sonde la boue (une fois descendu de cheval) avec ma cravache (ou ce qui fait office) : que me disent mes connaissances de la steppe et de la nature (38) et mon intuition (40) sur cette boue ?

Vous n'utilisez pas de cravache mais plutôt un fouet avec un manche.

Ben c'est de la boue, tu ne vois pas trop ce que ça pourrait être d'autre (jet loupé, quelle série !).
Tu peux enfoncer ton manche dans la boue. C'est spongieux mais ça va. Près du renard qui te regarde avec les oreilles baissées, la boue devient plus profonde et molle. Il y a peut-être une résurgence ici. Tu t'enfonces jusqu'au mollet. Le renard est hors de portée de tes bras tendus. Il s'arrête de glapir et désigne ton fouet du museau en claquant des dents, comme s'il voulait le happer. Seule sa tête apparaît encore.

Mmmmm, bien intelligent ce renard il me semble !

In reply to Yeke Kete (msg # 53):

Effectivement. Khashi tape son tambour et pourra peut-être d'ici peu le confirmer, espérons avant qu'il ne disparaisse sous la boue.

Et il pleut toujours.

In reply to Tengri (msg # 54):

Et bien, ne me risquant pas plus loin (après m'être relié par une longe à mon cheval resté hors de cette boue), je lance avec précaution l'extrémité de mon fouet (que je tiens fermement par le manche) en direction de la gueule du renard (en évitant de le toucher pour lui faire mal).
Je pourrai ainsi, d'un sifflement, ordonner à mon cheval (forcément bien dressé) de reculer et donc de m'extirper de ce cloaque... si possible avec le rînard accroché à mon fouet.

Alors que le renard mord fermement le fouet, Kisa Kuryuk ordonne à son cheval d'un claquement de langue d'avancer lentement. Son jet de cheval est une réussite et le canasson avance doucement. LE renard n'est pas très lourd, il est vite hors de la boue. Dès que le sol est assez ferme, il lâche le fouet et part en courant dans la boue. Nan, j'déconne.

Après quelques pas, il s'arrête, fourre son museau dans sa fourrure et s’arrache une touffe de poils qu'il laisse au sol en regardant Kisa Kuryuk. Comme dans l'histoire connue par Yeke Teke. Peut-être que là aussi, si Kisa Kuryuk brûle les poils, l'esprit renard viendra à son aide. Car Khashi Taghai parvient enfin à trouver suffisamment de sérénité pour entrer en transe. Et alors que le renard, reparti en courant, disparaît de votre vue, il lui semble que ce goupil-là était bien un esprit animal. Mais sa vision fut si fugace qu'elle ne peut l'assurer complètement.