Tu n'auras pas forcément de bonus mais tu pourras faire ça sans attirer la curiosité.

Oui je préférerai rester discret avec cet objet, que je couve tel Frodon voire Golum son anneau...

[HRP : Toute magie n'est pas forcément liée aux esprits (on le voit dans HQ, RQ et HW) et même si un chaman peut détecter ou sentir faiblement une magie, il ne peut (à mon avis) l'identifier précisément et surtout s'y associer ou s'y opposer efficacement, peut être plus que le commun des mortels certes, mais moins qu'un mage, magicien ou sorcier (appelez cela comme vous le voulez) qui aurait un profil plus "scientifique" que le chaman (sur le côté élaboration de charmes, potions, remèdes ou poisons... comme dans les labos pharmaceutiques) : je vois bien un mage PNJ genre Fîz'r, Khôv'd ou M'derna (huhuhu)]

Bon, on repart.

Yeke Teke insiste pour réparer la lame chez lui. Sysyl-Oyun vous souhaite bon voyage. « À bientôt ! Votre quête n’est pas terminée. Vous avez su faire montre de retenue (regard en coin vers Kahshi Taghai) et avez montré du respect pour les morts, alors je vous promets de continuer à vous aider. Mais je vous le promets à vous, pas à n’importe qui d’autre ! »

Puis il prend Khashi Taghai à part.

Vous pouvez ensuite passer prendre vos chevaux et en quelques jours rejoindre votre clan. Là, Borogul votre noyan (noble) vous accueille avec anxiété, entouré de ses chamans. Il est impatient de recevoir votre rapport mais vous félicite déjà d’avoir pu rapporter tant de chevaux.

On lui fait notre rapport, mais on envoie Yeke-Teke à la forge illico, les ennemis n'attendent pas! :)

[Petit flash-back]
« Sysyl-Oyun, difficile d’échapper à votre perspicacité. Surtout quand elle pointe sur une culpabilité qui me chagrine...

En effet, voici les objets que j’ai emporté depuis la tombe.
Je serai honoré de vous en offrir un.

Et je serais encore plus honoré si j’obtenais votre aide pour lier l’esprit d’un Élan à l’un de ces objets que j’escompte accrocher à mon tambour ! »

[Désolé, je traine]

Alors puisque Sysyl-Oyun semble savoir où se trouve l'esprit responsable de tout ceci et s'est déclaré prêt à aider, vous allez le rejoindre.

Yeke Kete passe des heures, et même des jours à lentement réparer la lame sans l'altérer. Il refait aussi les fixations de la poignée et restaure les décorations. Il observe et retient tout ce qui lui semble exotique dans cette arme antique. Enfin, il peut un jour ressortir avec une épée qui semble toute neuve, polie comme la glace d'hiver et dont la lame étincelle sous le soleil (très beau jet de 30)
Djaaryn le chaman blanc se lance alors dans des divinations pour en savoir plus sur cette lame. Il pourrait demander directement à Boshintoy, le Forgeron Céleste, qui saurait lui dire plus exactement ce qu'il en est, mais faut-il vraiment lui sacrifier des bêtes pour ça ? Mais il peut confirmer que cette lame est enchantée et qu'elle vous aidera dans votre mission : il n'y a apparemment pas de coup tordu de la part de Sysl-Oyun.

Pendant ce temps, Khashi-Taghai a orné son tambour d'une figure de mouflon rapportée de la tombe. Elle a su en percevoir le potentiel magique (conflit de concentration + trait chaman réussi -J'ai tiré les dés) et l'a associé au tambour [nous déterminerons son pouvoir exact plus tard].

Afin d'assurer le succès de votre mission, Djaryyn, lors d'une cérémonie, appelle sur vous la bénédiction de Djulga-Khan, le Maître du Destin, [chacun de vous pourra annuler les effets néfastes d'un jet de dé au choix durant cette aventure]. Après les sacrifices et le festin, vous pouvez vous remettre en route pour rejoindre Sysyl-Oyun.

Si vous n'avez pas de remarque ou de question, on avance.

Une fois le rapport fait :

"Alors Borogul, quelles nouvelles des Tire-au-Flanc ? Nos chevaux et nos femmes ont continué à disparaître? Sont-ils toujours insaisissables? Avez-vous des indices sur leur démon à deux corps et deux têtes?"

Borogul : Les Tire-au-Flanc sont plus calmes récemment. Ou bien ils profitent de leurs rapines, ou bien ils préparent quelque chose, car les augures lus sur les os des moutons nous ont recommandé de prendre garde.

Quant à l'esprit, et bien je ne suis pas chaman, mais si on vous a envoyés chez Sysyl-Oyun, c'est bien parce que nous ne savions pas vraiment de quoi il s'agissait."

Et Djaayn de rajouter : c'est un esprit malin, nos chamans noirs ont demandé à leurs ancêtres ce qu'il était. Ils ont vaguement entendu parler d'une légende d'un esprit double coupé en deux par un héros, mais même pour eux c'était vague. En tout cas, aucun ne connait le chemin qui mène à son antre.

Kayen, qui aime les contes et légendes, rappelle ce que Sysyl-Oyun leur a raconté :



Kayen écoute attentivement l'absence de nouvelles de Borogul

"Par Tengri! Nous ne savons rien de ce qu'ils mijotent... n'aurions-nous pas fait un prisonnier, que nous pourrions interroger?

Et Kashi-Tagaï, pourrais-tu faire une divination avec le sabre? Du genre "où se trouve le démon que le sabre a découpé la dernière fois?"

Kayen ne peut plus s'arrêter d'échafauder des plans :

"Sinon, j'ai un plan tout simple : une diversion. Que le clan fasse du bruit, qu'il allume des feux, qu'il aille du côté des Tire-au-Flanc mais occupe une position imprenable, toute cette sorte de choses. Pendant ce temps, nous nous introduisons chez eux.

Une autre idée, plus risquée : après tout, puisqu'ils sont calmes, les affaires peuvent reprendre? N'y a-t-il pas une trève religieuse qui approcherait? On pourrait les approcher pour leur vendre des chevaux (pas beaucoup, ils nous les voleront) ou des services de forge. ou de magie. On expliquerait que on s'est brouillés avec Borogul et qu'il nous a exilé quelques mois. ça s'enchaînerait bien, d'ailleurs, avec notre absence ces derniers jours. On pourrait même faire un détour pour avoir l'air de venir directement de chez les Cornus"

[bon, je vais tenter d'être plus actif sur cette partie. Comme ça reste du test, il y a des passages obligés, je ne peux pas toujours faire de l'impro. Mais une fois ces passages franchis, ou entre deux, on pourra reprendre un fonctionnement plus bac-à-sable].

Khashi Taghai est une chamane noire. Son domaine n'est pas la divination. Les divinations donnent rarement des réponses claires, mais plutôt des indices ou des indications. Ce que les chamans blancs peuvent dire est que cette arme n'est pas forcément liée directement à l'esprit cherché, mais qu'elle peut aider à le vaincre.

Le conflit avec les Tire-au-Flanc n'est jamais continu. Il y a parfois des phases plus calmes. Bientôt commenceront en effet les sacrifices en l'honneur d'Ätügen la Terre-et-les-Eaux (déesse majeure).

Borogul retient une suggestion : faire diversion. Mais c'est nous qui allons faire diversion pendant que vous retournerez chez Sysyl-Oyun qui vous a promis de vous aider une fois l'épée réparée. Lui doit savoir où se trouve cet esprit, car il en sait visiblement plus que nous. En cas de problèmes, nous irons nous cacher dans la zone boisée sur les contreforts des monts, vous saurez nous y trouver.

Et le chaman blanc d'ajouter : Kisa Kuyruk, tu es le seul à savoir manier le sabre, et quelques ennemis doivent s'en souvenir, ahah ! Tu en auras la garde, car je pense que Sysyl-Oyun t'emmènera là où il faudra savoir le manier. Et Khashi Taghai sera votre seule voie de retour.
This message was last edited by the GM at 19:42, Sun 07 Mar 2021.

"Pauvre Sysyl-Oyun... il est en train de perdre pied... il avait complètement oublié sa promesse!", soupire Kayen.

In reply to Kayen (msg # 15):

Ah bon ? Je suis le seul escrimeur de la bande ? Oui chef j'en ferai bon usage [fierté et étonnement]

Ah non, je ne crois pas, voir message nr 7. Mais vu son âge, à votre retour, allez savoir.

In reply to Tengri (msg # 17):

message n°7 : Yeke-Teke veut réparer la lame chez lui, donc on quitte S-O et on revient au clan.
message n°9, phrase 1 : "puisque Sysyl-Oyun semble savoir où se trouve l'esprit responsable de tout ceci et s'est déclaré prêt à aider, vous allez le rejoindre." -> on est de retour chez S-O

phrase 2 : "Yeke Kete passe des heures, et même des jours à lentement réparer la lame sans l'altérer." -> on est chez lui, au clan

my point is : S-O avait-il besoin que la lame soit reforgée avant de nous donner des infos?

Tant qu'on y est dans l'archéologie, le message n°9 de Kashi Tagaï à S-O "je voudrais lier un esprit élan" est devenu "je lie un esprit mouflon" avec Djarryn, et d'ailleurs S-O a-t-il pris un des petits objets proposés? :)

In reply to Kayen (msg # 18):

"vous allez rejoindre" = futur proche. J'aurais dû écrire "vous IREZ rejoindre", mais je ne m'attendais pas à ce que Kayen discute tant que ça avec son noyan Borogul. Le jeu par forum, c'est parfois comme les quêtes héroiques de Glorantha : le temps séquentiel n'existe pas et il faut une certaine tolérance.

Kayen ne sait pas tout des échanges entre Khashi-Taghai et Sysyl-Oyun, alors elle ne comprend pas ces histoires d'élan et de mouflon [en fait, KT demandait s'il était possible de lier un esprit élan dans sa figurine de mouflon]. On verra ça après cette mission.

Sysyl-Oyun ne vous a peut-être pas tout expliqué, mais vous ne le lui avez pas demandé non plus. Et il est certaines choses que vous n'étiez peut-être pas encore en mesure de comprendre. Kayen n'aura peut-être jamais la réponse à ses interrogations. Patience.

J'ai fait un erreur classique pour moi : confondre "private to" avec "secret to". Du coup j'ai écrit une phrase qui aurait dû être pour KT mais qu'elle est la seule à ne pas avoir vue. La revoilà :

Bref, vous étiez tout ce temps dans votre clan, il est temps de repartir. Vous sellez vos montures et Tchou! vous partez au galop.
J'ai tiré les rencontres sur voter chemin, vous verrez demain.

Après deux jours de cavalcade, alors que vous jouxtez le territoire des Cornus et que vous cherchez un endroit pour la pose, vous remarquez, vers le nord, à quelques centaines de mètres au milieu de collines qui barrent le paysage, trois milans qui tournent à basse altitude. En général, les milans sont plutôt solitaires mais quand ils repèrent un campement humain, ils peuvent se rassembler pour récupérer les reliefs des repas. C'est donc un signe que des gens campent. S'ils étaient aux aguets, ils vous auront certainement vus, chevauchant dans la plaine.

Bon, les oiseaux sont loin, mais des vautours auraient été plus gros.

"Cabochard, montre-nous quel génial éclaireur tu es!", sourit Kayen

In reply to Kayen (msg # 21):

Je ne me souviens plus si on peut se donner un bonus à soi-même.... si c'est le cas j'augmente Acute Vision avec Steppe mongole.

On peut si c'est justifié. Dans ce cas ça l'est, ce qui te monte à 97% (avec vue normale j'aurais compté un malus).
Ah ben j'ai tiré 99, donc loupé. Mais c'est un jet en opposition et l'opposition a loupé aussi mais avec un résultat inférieur.

Cabochard plisse les yeux mais ne voit rien. Il s'apprête à abandonner quand quelque chose bouge au loin : quelqu'un est caché à vous observer. Si cet andouille n'avait pas bougé, il n'aurait pas été vu.

Et pour anticiper la question : il n'est pas à portée raisonnable d'arc. Encore que celui de Yeke Kete pourrait suffire, mais avec des malus et encore faudrait-il toucher la tête et que le gars n'esquive pas.
This message was last edited by the GM at 15:36, Wed 10 Mar 2021.

Mouai, ça semble un peu radical pour l'instant... Est-ce l'habitude de tirer comme cela, même sur quelqu'un qui se cache et dans une situation un peu tendue entre deux tribus ?

non, pas vraiment :D !

"Je rappelle que ça c'est exactement passé la rencontre avec un éclaireur des Cornus : ils n'avaient pas reconnu nos couleurs et nous avaient pris pour des voleurs de chevaux!

Galopons vers ce campement, pour les prendre par surprise, mais sans sortir nos armes!"
"

À savoir :

Pour la surprise, en plus en terrain dégagé, c'est donc mort.
Galoper vers un campement est un signe agressif. On se met justement au pas quand on veut paraître amical. Vous le savez tous.

Kayen s'excite et commence à déclamer (aurait-elle donc une sensibilité poétique?) "la dernière fois, au bout d'une bonne heure, nous aperçûmes, à un sommet, une troupe d'une dizaine de cavaliers qui apparurent, au galop, venant à notre rencontre. Ils approchèrent en ligne et nous entourèrent. Certains avaient leurs arcs en mains! Ils vous firent signe de vous arrêter. D'une manière inhospitalière, ils nous lancèrent
"Qui êtes-vous, d'où venez-vous ?".

Ergo, si c'est les Cornus, ils nous pardonneront notre réflexe vif; mais si c'est nos ennemis, nous garderons l'effet de surprise !"